L’UNSA engagée à l’Europe et l’international


https://www.unsa.org/1059

 
L’UNSA a été invitée à participer à la table ronde « L’OIT vue par les partenaires sociaux ».
 
C’était le 26 juin, lors d’un colloque de 3 jours organisé pour célébrer le centenaire de l’Organisation International du Travail (OIT) en France.

Une table ronde a réuni l’ensemble des partenaires sociaux (salariés et employeurs) pour témoigner de leur vision de l’OIT, de son mandat et de ses activités, et illustrer l’engagement des partenaires sociaux en son sein.

La célébration du centenaire de l’OIT était l’occasion de rappeler les réalisations de l’organisation depuis sa création, sa contribution au sein du système multilatéral et les enjeux auxquels elle doit faire face -transformations du travail, en particulier l’effet des nouvelles technologies notamment numériques, changements démographiques et transition écologique.

Rachel Brishoual, secrétaire nationale en charge du secteur Europe/International, représentait l’UNSA lors de cette table ronde.
 
Après avoir affirmé que l’OIT est le seul endroit au monde où travailleurs, employeurs et gouvernements sur un pied d’égalité produisent du droit applicable à l’ensemble des communautés de travail dans le monde entier, l’UNSA a insisté sur les mécanismes essentiels de contrôle d’application des normes et de reconnaissance de certaines conventions en tant que droit fondamental, conventions qui s’imposent alors à tous les États membres de l’OIT quand bien même ils ne les auraient pas ratifiées.

L’UNSA s’est félicitée de l’adoption de la nouvelle norme sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail et a formé le vœu qu’elle rejoigne la liste des conventions fondamentales.

Pour en savoir plus : https://iloparis2019.sciencesconf.org/
 

L’UNSA a aussi été invitée à participer au séminaire Compétences et Innovation.

Un séminaire organisé conjointement par la CES, Business Europe, le Ceep et SMEunited s’est tenu le 26 juin dernier à Bruxelles, sur le thème « Recherche sur les compétences, l’innovation et l’accès à la formation ». Ce séminaire exploratoire s’inscrit dans le cadre d’un projet, financé par la Commission européenne, sur le dialogue social et sur le lien entre la formation et l’entreprise.

Le projet se déroulera sur 2 ans, l’objectif étant d’établir un plan d’action avec la formulation de recommandations pour la Commission à l’instar du projet sur le cadre de qualité pour l’apprentissage auquel l’UNSA avait activement participé. Cette première journée de réflexion a fait l’objet de présentation d’études et de travaux réalisés par le CEDEFOP et Eurofound sur les compétences à l’horizon 2030 face aux enjeux d’innovations technologiques et numériques.

L’UNSA représentée par Christine Savantré, conseillère nationale, est intervenue lors d’une table ronde sur le rôle des partenaires sociaux dans l’accès à la formation. A cette occasion, l’UNSA a rappelé que face aux défis et aux enjeux que revêt l’accélération des transitions tant numériques qu’écologiques, la question des compétences devait être interrogée par tous les acteurs et notamment les partenaires sociaux dans le cadre des négociations collectives et au sein des entreprises.

Par ailleurs, l’UNSA a insisté sur l’attention que nous devions porter aux publics les plus vulnérables et à ce que la formation professionnelle serve à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Face aux changements d’organisation de travail et aux nouvelles compétences qui seront exigées, il est nécessaire d’accompagner tous les actifs. Des modalités de formations innovantes peuvent être un élément de réponse pour capter le plus grand nombre. Il en en va de notre co-responsabilité : syndicats comme employeurs.
 

L’UNSA était présente au Comité exécutif de la Confédération Européenne des Syndicats (CES)

Les 27 et 28 juin se tenait à Bruxelles le premier comité exécutif de la CES après le congrès de Vienne.

L’UNSA était représentée par Rachel Brishoual, Secrétaire nationale en charge du secteur Europe/International.

Outre le bilan du congrès, les points de discussion ont donné lieu à l’adoption :

  • d’une première position sur l’initiative de la Commission européenne relative au recours accru au vote à la majorité qualifiée (VMQ) en matière de politique sociale (dite « clause passerelle ») : Si la CES salue le débat lancé par la Commission européenne au vu des progrès nécessaires à réaliser pour accélérer le processus décisionnel au sein de l’UE pour adopter des textes législatifs revêtant un intérêt pour les travailleurs, elle reste prudente quant à son soutien dans l’attente de compléments d’information, notamment sur le rôle des partenaires sociaux dans ce processus.
  • d’une résolution sur les projets de plans nationaux intégrés en matière d’énergie et de climat (PNEC) issus de l’accord Cadre pour le climat et l’énergie à l’horizon 2030 dont la première évaluation par la Commission européenne a lieu en 2019, l’occasion pour la CES de rappeler qu’il n’y aura pas de transition juste sans les syndicats.

Une campagne photographique « Il est temps de fixer des normes de températures maximales sûres au travail ! », au moment où la canicule sévissait en France, a permis de rappeler que l’Europe ne dispose d’aucune législation contraignante en matière de températures maximales au travail et la nécessité d’une action européenne pour protéger les travailleurs des températures élevées.

Pour en savoir plus : https://www.etuc.org/fr/document/pr...

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