Accès aux masques : la solidarité doit jouer à plein !
Pour aider les plus précaires à s’équiper en masques, l’UNSA demande la mobilisation des fonds issus de l’action sociale des organismes de protections sociales obligatoires et complémentaires.
Le ministère de la Santé a annoncé que les malades du COVID, ainsi que les personnes qui auraient pu être en contact avec eux, vont pouvoir bénéficier d’une prescription de masques dont le remboursement sera pris en charge par l’Assurance Maladie.
Si l’UNSA se félicite de cette disposition, elle souhaite que notre système de protection sociale aille plus loin et garantisse la gratuité des masques pour les foyers les plus précaires.
Ainsi, au-delà de l’enveloppe annoncée par le Gouvernement de 5 millions de masques, réservée aux personnes en difficulté, l’UNSA souhaite que des enveloppes budgétaires supplémentaires puissent être débloquées.
Pour cela il nous parait nécessaire de mobiliser des fonds issus de l’action sociale des caisses nationales de sécurité sociale, mais également des mutuelles, des institutions de prévoyance et des assurances.
Avec un budget mensuel moyen de 40 à 50 euros par personne pour s’équiper en masques et dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat pour une partie de la population (11 millions de travailleurs au chômage partiel), l’UNSA estime que, faute de gratuité généralisée, ces enveloppes pourraient faciliter l’accès aux masques pour les foyers en difficulté financière.