Régulation de l’installation des chirurgien·nes-dentistes : une étape qui en appelle d’autres

Le 1er janvier 2025 marquera une étape importante dans la régulation de l’installation des professionnel·les de santé en France. Face à une répartition aujourd’hui très inégale, elle sera désormais strictement contrôlée dans les zones non prioritaires. Concrètement, un chirurgien·ne-dentiste ne pourra s’installer dans ces zones que si un·e autre praticien·ne arrête son activité.


Hausse du reste à charge pour les patient·e·s : un nouveau coup dur pour l’accès aux soins

Hier 18 novembre, dès l’ouverture de l’examen du budget de la Sécurité sociale au Sénat, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé une augmentation de 5 points du ticket modérateur des médicaments et des consultations médicales. Cette hausse, programmée pour 2025, entrainera un nouveau transfert de charges vers les complémentaires santé, estimé à 900 millions d’euros.


Avant même le vote du PLFSS, le gouvernement acte la baisse des indemnités journalières

Le Conseil de la CNAM doit se prononcer ce jeudi 7 novembre sur un décret qui entérine la baisse des IJSS à partir du 1er janvier 2025. Le gouvernement a pris cette décision sans attendre le vote final du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, ni son examen par le Sénat. Pour l’UNSA, cette démarche engagée au mépris du débat démocratique constitue une attaque inacceptable en direction des plus vulnérables.


Inquiétude concernant le PLFSS 2025

Dans un courrier adressé aux parlementaires, l’UNSA et les autres organisations syndicales, fait part de sa grande inquiétude concernant le Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale 2025.

Les organisations syndicales appellent donc la représentation nationale et le gouvernement à remanier profondément un texte qui, touchant à la protection sociale, touche à notre pacte social.
Retrouvez le courrier de l’intersyndicale.


La prévention : un enjeu primordial de santé publique

À l’occasion d’Octobre rose, l’UNSA rappelle que la question de la prise en charge sanitaire spécifique des femmes est cruciale et notamment la question des diagnostics précoces. L’année 2023 aura vu 60 000 nouveaux cas de cancer du sein (33% des nouveaux cas de cancer détectés). Ce sont 900 000 femmes atteintes et plus de 12 000 décès par an… Mais plus largement, la prévention est un enjeu primordial de santé publique en particulier pour la question des diagnostics précoces.


Abaissement de l’indemnisation des arrêts de travail par la Sécurité sociale : une fausse bonne idée

À l’approche de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 (PLFSS), le gouvernement proposerait de réduire le plafond d’indemnisation des arrêts de travail (indemnités journalières payées par l’Assurance maladie) de 1,8 à 1,4 Smic. Objectif : économiser 600 millions d’euros par an. Actuellement, l’Assurance maladie indemnise à hauteur de 50 % du salaire journalier à partir du quatrième jour d’arrêt, avec un plafond de 52 euros par jour pour les salaires supérieurs à 1,8 Smic. Avec cette nouvelle disposition, ce plafond s’appliquerait dès 1,4 Smic, soit environ 40 euros par jour.


Non au délitement de la Sécurité sociale

Après avoir baissé le taux de remboursement des soins dentaires en 2023, le gouvernement, selon un article publié le 2 octobre dans Les Échos, envisagerait d’augmenter le ticket modérateur de 30 à 40 % pour les consultations médicales.
Objectif : dégager 1 milliard d’euros d’économies dans le budget de la Sécurité sociale.




11 labos pharmaceutiques enfin sanctionnés par l’ANSM

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d’infliger 8 millions d’euros d’amende à 11 laboratoires pharmaceutiques pour ne pas avoir maintenu des stocks suffisants de médicaments essentiels, mettant ainsi en danger l’approvisionnement en médicaments critiques.



Taxer les malades pour résorber le déficit : pour l’UNSA, c’est non !

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie démissionnaire, s’inquiète d’un possible dérapage du déficit public en 2024. Celui-ci pourrait atteindre 5,6 % au lieu des 5,1 % annoncés au printemps. Comme en 2023, Bercy semble s’être une fois de plus trompé dans ses calculs…
Pour rattraper ces erreurs, le ministère a décidé de « geler » des crédits : 10 milliards en février, 16,5 milliards en septembre… et bricole de nouvelles pistes d’économies au détriment des plus vulnérables.



Pour que le dépistage des IST devienne la norme

Les jeunes de moins de 26 ans peuvent désormais bénéficier d’un dépistage gratuit et sans ordonnance pour quatre infections sexuellement transmissibles (IST) : chlamydia, syphilis, gonorrhée et hépatite B, en se rendant dans un laboratoire de biologie médicale.


Aller plus loin pour renforcer notre modèle de santé

Chaque année, l’Assurance maladie remet au Gouvernement et au Parlement un rapport d’analyse et des propositions concrètes pour améliorer la qualité du système de santé, maîtriser les dépenses ou encore renforcer les recettes. L’UNSA regrette, alors que le déficit perdure, que l’Assurance maladie ne propose rien en la matière.


Constitutionnalisons la Sécurité sociale !

Laurent Escure, Secrétaire général de l’UNSA est signataire pour l’UNSA, avec la CFDT, la CGT, et la FSU d’une tribune pour soutenir « l’initiative de faire entrer la Sécurité sociale dans la Constitution avec ses principes fondateurs. »


Arrêts de travail : l’UNSA conteste le remède de la Cour des comptes

Dans son tout récent rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours, la Cour des comptes propose d’instaurer un délai de carence d’un ou deux jours non indemnisable pour les arrêts de travail de très courte durée. L’UNSA s’oppose à cette préconisation qui fait porter un risque sur la santé des travailleurs et ne résout en rien le problème persistant de l’accès aux soins dans notre pays.


L’UNSA refuse la stigmatisation des malades

Alors que le gouvernement cherche partout où faire des économies, la piste visant à revoir la prise en charge des arrêts maladie revient dans l’actualité. L’UNSA y est totalement opposée. Non seulement cette piste stigmatise les malades, mais elle met aussi en péril leur santé.


L’UNSA condamne les coupes budgétaires

À la surprise générale, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé hier 10 milliards d’économies immédiates. L’UNSA réprouve cette annonce qui touche tous les secteurs et notamment celui de la santé.


Augmentation des franchises médicales et des participations forfaitaires : l’UNSA vote contre au Conseil de l’Assurance maladie

Tandis que le pouvoir d’achat d’une majorité de la population ne cesse de se dégrader, le gouvernement a rédigé un projet de décret visant à doubler le montant des franchises médicales et des participations forfaitaires restant à la charge des malades et non pris en charge par les complémentaires santé. L’UNSA condamne ce projet, dénonce la stigmatisation des malades et la double peine qui leur est imposée et exprime ses craintes pour les années à venir.



AME : un nouveau rapport confirme son utilité

Depuis des années, l’UNSA dénonce les tentatives de démantèlement de l’Aide Médicale d’État (AME) à laquelle peuvent prétendre - sous conditions - les étrangers en situation irrégulière sur le territoire français. Un nouveau et énième rapport, commandé par la Première ministre, vient confirmer l’utilité de ce dispositif pourtant maintes fois remis en cause.



Déserts médicaux : l’UNSA déplore une occasion manquée

Lors de son congrès réuni à Dijon début juin, l’UNSA réaffirmait la nécessité d’assurer à tout citoyen le droit d’accéder à des soins de qualité et de proximité quel que soit son lieu de résidence. Un amendement transpartisan à la proposition de loi Valletoux sur l’accès aux soins répondait enfin à notre revendication. Mais, une fois encore, l’Assemblée nationale a rejeté cette proposition.


Les médecins sont-ils trop gourmands ?

Revalorisation de la consultation d’1,50€, hausse de la rémunération « forfait médecin traitant » de 15%, hausse des tarifs des actes cliniques, aide pérenne pour l’embauche d’un.e assitant.e médical.e, prise en charge par l’Assurance maladie (21 000 €/an), etc.
Les syndicats de médecins vont-ils trop loin en refusant l’accord qui leur est proposé ? Pour l’UNSA, la réponse est clairement oui, et malheureusement, ce sont encore les assurés sociaux et les patients qui en subissent les conséquences.





Prévention : des annonces gouvernementales à amplifier

Le Ministre de la Santé et de la Prévention a annoncé dans la presse la création de trois consultations de prévention au cours de la vie d’adulte. L’UNSA salue la démarche et encourage le Gouvernement à multiplier les efforts pour que notre système de santé fasse plus de place à la prévention et à l’éducation à la santé.


Les premières projections des comptes de la...

Les premières projections des comptes de la Sécurité sociale pour 2022 tendent à démontrer que le déficit continue à se résorber. Ces résultats provisoires sont le fait d’une forte croissance de la masse salariale et d’un meilleur niveau d’emploi. Pour l’UNSA c’est donc bien l’augmentation des salaires et la lutte contre le chômage qui permettront de résorber le déficit de la Sécu.


Coup de chaud sur les urgences

Alors que les difficultés de l’hôpital public défrayent régulièrement la chronique, la période estivale s’annonce particulièrement difficile pour les services d’urgences. Afin de garantir la sécurité des populations, l’UNSA appelle le Gouvernement à mettre en place des mesures palliatives et immédiates telles que le retour des gardes obligatoires en médecine de ville ou encore l’orientation des patients présentant une urgence non vitale.


Dossier Médical Partagé : enfin des avancées pour les assurés sociaux !

Créé en 2004, le dossier médical partagé (DMP) peine à trouver sa place, et sa généralisation en 2018 n’aura pas non plus été à la hauteur des moyens déployés. Toutefois, l’UNSA se félicite qu’un arrêté oblige les professionnels de santé à alimenter ce « carnet de santé numérique ». Mais il faut désormais aller plus vite, et plus loin !



Sécurité sociale : nette amélioration des comptes en 2021

Après un déficit historique en 2020, les comptes de la sécurité sociale pour 2021 sont en nette amélioration. Toutes les branches réduisent drastiquement leur déficit. La branche retraite est même proche de l’équilibre. Pour l’UNSA, cela démontre que le vrai moyen pour combattre les déficits c’est la croissance durable.


Crise environnementale : repenser le financement de la Sécu

La crise Covid a très lourdement impacté, et impactera au moins pour les 10 ans à venir notre système de protection sociale (-35Mds€ en 2021). La crise environnementale risque d’accentuer encore les difficultés financières de notre système, (apparition de nouvelles pathologies, baisse des recettes…). Il faut donc d’ores et déjà penser à la façon de les financer, et notamment via de plus forts prélèvements sur la fiscalité environnementale.


Contribution de l’UNSA pour la mission d’information "protéger et accompagner les individus en construisant la sécurité sociale du XXIème siècle"

Le changement climatique n’est pas qu’une question environnementale. Il doit interroger l’ensemble de la société afin de pouvoir faire face à ses conséquences, et d’en limiter les effets sur notre environnement, la population, l’économie ou encore notre système de protection sociale.
Cela nécessite des politiques publiques plus transverses, plus ambitieuses, systématisant la prise en compte du risque environnemental pour les construire.
C’est dans cette logique que l’UNSA vous propose sa contribution à la mission d’information du Sénat « Protéger et accompagner les individus en construisant la sécurité sociale écologique du XXIe siècle ».


L’UNSA signataire d’une tribune sur l’articulation entre la Sécurité sociale et les complémentaires santé.

Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) mène des réflexions sur la question de l’articulation entre la Sécurité sociale et les complémentaires santé. Mais ces derniers mois, une politisation des débats, a mis à mal le bon déroulement de ses travaux. L’UNSA, au côté d’une dizaine d’organisations syndicales et mutualistes, rappelle les enjeux qui attendent notre système de protection sociale : poids excessif du coût de la santé dans le budget de certains foyers, ou encore déserts médicaux….





Le Parlement adopte l’extension du pass sanitaire et l’obligation de vaccination

La loi relative à la gestion de la crise sanitaire, qui prévoit notamment l’extension du pass sanitaire jusqu’au 15 novembre et l’obligation de vaccination pour certains professionnels a été adoptée par le Parlement. Ce texte va désormais passer entre les mains du Conseil constitutionnel qui pourra en modifier le contenu. Au vu de la situation inédite induite par la crise sanitaire, l’UNSA demande de véritables mesures d’accompagnement et un dialogue social sans failles.


Faut-il rendre la vaccination contre le Covid obligatoire ?

Alors que le pays constate un ralentissement des prises de rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, et que la progression du variant Delta inquiète les autorités, l’obligation de vaccination fait débat. Au-delà de la réflexion, et en l’absence d’impératif en la matière, l’UNSA estime qu’il faut amplifier la campagne d’information et de vaccination en allant à la rencontre des populations, y compris au travail.


Forfait patient urgences : pour l’exonération en cas d’invalidité et d’Affection Longue Durée

Voté dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021, le forfait patient pour les passages aux urgences (non suivis d’une hospitalisation) pénalise de fait les assurés en situation d’invalidité ou en affection longue durée, exonérés jusque-là du ticket modérateur.

Pour l’UNSA, il est impératif de restaurer l’exonération de ces publics spécifiques.



Innovations technologiques : vers la santé numérique

Depuis plus de 10 ans, l’e-santé est au cœur des plans de développement stratégique des entreprises de la Tech.
Avec la Covid-19, la demande de télé-services en médecine a explosé : les consultations en ligne ou par téléphone sont la partie émergée d’une tendance de fond, la digitalisation de la santé.



Ségur de la Santé : une négociation historique

Lorsque les négociations ont commencé, le gouvernement Philippe a mis sur la table 6,4 milliards d’euros pour le volet personnel du secteur (public et privé). Au cours des discussions, Jean Castex, nommé 1er ministre, a pris en compte les remarques de l’UNSA Santé et Sociaux. Il a modifié la donne et ajouté sur la table 1,1 milliard ! L’enveloppe est donc passée à 7,5 milliards, dont 5,6 fléchés pour le secteur public.


Se protéger ne doit pas signifier renoncer aux soins

Avec la crise du coronavirus, la peur de se rendre chez le médecin mène à une situation de renoncement aux soins très préoccupante.
 
S’il n’y a en effet pas d’urgence à maintenir un rendez-vous annuel de contrôle chez le dentiste, il est des consultations qu’il ne faut pas négliger. C’est notamment le cas pour la surveillance du nourrisson, de la vaccination obligatoire des enfants ou encore le suivi des patients atteints de maladies chroniques.














Arrêts-maladie et indemnités journalières

 
Pour l’UNSA, le débat visant à faire payer un jour de carence à tous les salariés et agents an cas d’arrêt maladie est un faux débat. Et pour cause, aujourd’hui en France, ce ne sont pas les arrêts de courte durée qui coûtent cher mais les arrêts de longue durée. Pour l’UNSA, dans une société du 21ème siècle, il est temps de cesser de culpabiliser et de sanctionner les malades. Il faut trouver des solutions alternatives qui pourraient, par exemple, permettre des retours à l’emploi progressifs et adaptés après un long arrêt maladie et surtout prévenir le déclenchement de maladie professionnelle. A ce titre, l’UNSA porte 15 revendications pour amliorer la situation et mieux prendre en compte les conditions de travail. Ces supports viennent compléter le guide QVT en ligne, et peuvent vous accompagner lors des négociations sur la qualité de vie au travail.


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