À la surprise générale, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé hier 10 milliards d’économies immédiates. L’UNSA réprouve cette annonce qui touche tous les secteurs et notamment celui de la santé.
À la surprise générale, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé hier 10 milliards d’économies immédiates. L’UNSA réprouve cette annonce qui touche tous les secteurs et notamment celui de la santé.
Tandis que le pouvoir d’achat d’une majorité de la population ne cesse de se dégrader, le gouvernement a rédigé un projet de décret visant à doubler le montant des franchises médicales et des participations forfaitaires restant à la charge des malades et non pris en charge par les complémentaires santé. L’UNSA condamne ce projet, dénonce la stigmatisation des malades et la double peine qui leur est imposée et exprime ses craintes pour les années à venir.
Le Conseil Constitutionnel a passé au crible le projet de loi pour le financement de la Sécurité sociale 2024. L’UNSA se félicite que la disposition visant à suspendre le versement des indemnités journalières maladie en cas de contrôle par le seul médecin diligenté par l’employeur ait été retoquée.
Depuis des années, l’UNSA dénonce les tentatives de démantèlement de l’Aide Médicale d’État (AME) à laquelle peuvent prétendre - sous conditions - les étrangers en situation irrégulière sur le territoire français. Un nouveau et énième rapport, commandé par la Première ministre, vient confirmer l’utilité de ce dispositif pourtant maintes fois remis en cause.
Depuis quelques semaines, Bruno Lemaire - Ministre de l’Économie et des Finances - enchaîne les propositions pour réduire le déficit de l’Assurance maladie. L’UNSA, totalement opposée aux pistes avancées par Bercy, rappelle que des solutions ne se limitant pas à faire payer les assurés sociaux existent.
Lors de son congrès réuni à Dijon début juin, l’UNSA réaffirmait la nécessité d’assurer à tout citoyen le droit d’accéder à des soins de qualité et de proximité quel que soit son lieu de résidence. Un amendement transpartisan à la proposition de loi Valletoux sur l’accès aux soins répondait enfin à notre revendication. Mais, une fois encore, l’Assemblée nationale a rejeté cette proposition.
Revalorisation de la consultation d’1,50€, hausse de la rémunération « forfait médecin traitant » de 15%, hausse des tarifs des actes cliniques, aide pérenne pour l’embauche d’un.e assitant.e médical.e, prise en charge par l’Assurance maladie (21 000 €/an), etc.
Les syndicats de médecins vont-ils trop loin en refusant l’accord qui leur est proposé ? Pour l’UNSA, la réponse est clairement oui, et malheureusement, ce sont encore les assurés sociaux et les patients qui en subissent les conséquences.
Les ministères de la Santé et de l’Industrie ont installé un comité de pilotage pour faire le point sur la pénurie de médicaments. Pour l’UNSA, qui dénonce ces carences depuis plusieurs années, les choses avancent beaucoup trop lentement.
Pénuries d’anti-cancéreux, d’anesthésiants, de doliprane ou encore d’amoxicilline… au fil des ans le nombre de pénuries ou de tension sur les médicaments ne cessent d’augmenter. L’UNSA dénonce cette situation depuis longtemps et demande à l’État de prendre ses responsabilités !
Mardi 4 octobre 2022, le conseil d’administration de la CNAF s’est prononcé sur les mesures familiales contenues dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour l’année 2023.
Pour l’UNSA, cette partie du projet de loi contient des avancées mais aussi des occasions manquées.
Le Ministre de la Santé et de la Prévention a annoncé dans la presse la création de trois consultations de prévention au cours de la vie d’adulte. L’UNSA salue la démarche et encourage le Gouvernement à multiplier les efforts pour que notre système de santé fasse plus de place à la prévention et à l’éducation à la santé.
Les premières projections des comptes de la Sécurité sociale pour 2022 tendent à démontrer que le déficit continue à se résorber. Ces résultats provisoires sont le fait d’une forte croissance de la masse salariale et d’un meilleur niveau d’emploi. Pour l’UNSA c’est donc bien l’augmentation des salaires et la lutte contre le chômage qui permettront de résorber le déficit de la Sécu.
Alors que les difficultés de l’hôpital public défrayent régulièrement la chronique, la période estivale s’annonce particulièrement difficile pour les services d’urgences. Afin de garantir la sécurité des populations, l’UNSA appelle le Gouvernement à mettre en place des mesures palliatives et immédiates telles que le retour des gardes obligatoires en médecine de ville ou encore l’orientation des patients présentant une urgence non vitale.
Créé en 2004, le dossier médical partagé (DMP) peine à trouver sa place, et sa généralisation en 2018 n’aura pas non plus été à la hauteur des moyens déployés. Toutefois, l’UNSA se félicite qu’un arrêté oblige les professionnels de santé à alimenter ce « carnet de santé numérique ». Mais il faut désormais aller plus vite, et plus loin !
Pour faire face aux défis environnementaux et mieux répondre aux besoins de la population, la Sécurité sociale va devoir s’adapter. Pour l’UNSA elle doit désormais prendre en compte les aspects environnementaux dans les préconisations annuelles qu’elle remet au Gouvernement.
Après un déficit historique en 2020, les comptes de la sécurité sociale pour 2021 sont en nette amélioration. Toutes les branches réduisent drastiquement leur déficit. La branche retraite est même proche de l’équilibre. Pour l’UNSA, cela démontre que le vrai moyen pour combattre les déficits c’est la croissance durable.
La crise Covid a très lourdement impacté, et impactera au moins pour les 10 ans à venir notre système de protection sociale (-35Mds€ en 2021). La crise environnementale risque d’accentuer encore les difficultés financières de notre système, (apparition de nouvelles pathologies, baisse des recettes…). Il faut donc d’ores et déjà penser à la façon de les financer, et notamment via de plus forts prélèvements sur la fiscalité environnementale.
Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) mène des réflexions sur la question de l’articulation entre la Sécurité sociale et les complémentaires santé. Mais ces derniers mois, une politisation des débats, a mis à mal le bon déroulement de ses travaux. L’UNSA, au côté d’une dizaine d’organisations syndicales et mutualistes, rappelle les enjeux qui attendent notre système de protection sociale : poids excessif du coût de la santé dans le budget de certains foyers, ou encore déserts médicaux….
Dans un rapport publié le 2 décembre, la Cour des Comptes fustige l’efficacité des politiques publiques de prévention et d’éducation à la santé et appelle les pouvoirs publics à agir. Pour l’UNSA, les acteurs du monde du travail doivent aussi repenser la prévention et la santé de façon plus collective et prédictive.
Face à la reprise de l’épidémie de Covid-19, le Gouvernement appelle la population à recevoir une 3ème dose de vaccin. L’UNSA demande la réouverture des centres de vaccination pour permettre à tous d’accéder au vaccin et vous aiguille quant à la validité de votre pass sanitaire.
Dans son rapport « Panorama de la santé en 2021 », l’OCDE dresse le bilan des impacts de l’épidémie de Covid-19 sur la santé des populations. Pour l’UNSA, les constats présentés dans ce document appellent indéniablement à « changer de braquet » en matière de santé et de santé au travail et vite !
La loi relative à la gestion de la crise sanitaire, qui prévoit notamment l’extension du pass sanitaire jusqu’au 15 novembre et l’obligation de vaccination pour certains professionnels a été adoptée par le Parlement. Ce texte va désormais passer entre les mains du Conseil constitutionnel qui pourra en modifier le contenu. Au vu de la situation inédite induite par la crise sanitaire, l’UNSA demande de véritables mesures d’accompagnement et un dialogue social sans failles.
Alors que le pays constate un ralentissement des prises de rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, et que la progression du variant Delta inquiète les autorités, l’obligation de vaccination fait débat. Au-delà de la réflexion, et en l’absence d’impératif en la matière, l’UNSA estime qu’il faut amplifier la campagne d’information et de vaccination en allant à la rencontre des populations, y compris au travail.
Voté dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021, le forfait patient pour les passages aux urgences (non suivis d’une hospitalisation) pénalise de fait les assurés en situation d’invalidité ou en affection longue durée, exonérés jusque-là du ticket modérateur.
Pour l’UNSA, il est impératif de restaurer l’exonération de ces publics spécifiques.
Cyber attaques contre les hôpitaux, vol de données médicales en ligne des laboratoires, … Pour l’UNSA, face à la multiplication des attaques, le Dossier Médical Partagé (DMP) doit être le seul outil autorisé à contenir les données médicales non anonymisées des assuré·es.
Depuis plus de 10 ans, l’e-santé est au cœur des plans de développement stratégique des entreprises de la Tech.
Avec la Covid-19, la demande de télé-services en médecine a explosé : les consultations en ligne ou par téléphone sont la partie émergée d’une tendance de fond, la digitalisation de la santé.
Face à l’augmentation de la pénurie qui s’aggrave, l’UNSA réclame la constitution de « stocks minimums » par les laboratoires pharmaceutiques et de réelles sanctions financières en cas de manquement à la règle.
Lorsque les négociations ont commencé, le gouvernement Philippe a mis sur la table 6,4 milliards d’euros pour le volet personnel du secteur (public et privé). Au cours des discussions, Jean Castex, nommé 1er ministre, a pris en compte les remarques de l’UNSA Santé et Sociaux. Il a modifié la donne et ajouté sur la table 1,1 milliard ! L’enveloppe est donc passée à 7,5 milliards, dont 5,6 fléchés pour le secteur public.
Avec la crise du coronavirus, la peur de se rendre chez le médecin mène à une situation de renoncement aux soins très préoccupante.
S’il n’y a en effet pas d’urgence à maintenir un rendez-vous annuel de contrôle chez le dentiste, il est des consultations qu’il ne faut pas négliger. C’est notamment le cas pour la surveillance du nourrisson, de la vaccination obligatoire des enfants ou encore le suivi des patients atteints de maladies chroniques.
Pour des raisons de santé publique, de responsabilité financière mais évidemment en premier lieu de discrimination entre résidents sur le territoire français, l’UNSA ne peut que s’opposer à ce projet de décret.
La commission des comptes de la sécurité sociale de septembre prévoyait un déficit pour 2019 de l’ordre de -5,4 milliards d’euros.
Au final, les comptes de la sécurité sociale font apparaître un solde de -1,9 milliards d’euros, en dégradation de 0,7 milliards d’euros par rapport à 2018.
L’UNSA ne cesse de le dire : pour répondre aux problèmes d’accès aux soins le gouvernement doit prendre des mesures plus contraignantes. Et il y a URGENCE !
Le 4 février, cette réunion a permis aux participants de revenir sur la construction financière du PLFSS 2020 et de faire un point sur les comptes des administrations de sécurité sociale (ASSO) pour 2020.
Les 27 et 28 janvier se tenait un séminaire de la Fédération Nationale de la Mutualité Française pour ses militants mutualistes.
A cette occasion, la FNMF a invité l’UNSA à participer à une table ronde portant sur les restes à charge en matière de dépenses de santé, aux côtés de France Asso Santé et de FO.
Pour l’UNSA, il est inacceptable qu’aujourd’hui en France, 5,4 millions de patients soient démunis de médecin traitant faute de professionnels « disponibles ».
Notre système de protection sociale est l’un des meilleurs au monde, c’est pourquoi pour l’UNSA, il faut le protéger des dérives marchandes !
Même si depuis le 1er janvier 2020, les assurés sociaux peuvent bénéficier d’une offre en équipement optique ou de certains soins dentaires remboursés à 100%.
L’UNSA se félicite de la fusion des dispositifs pour créer une complémentaire santé solidaire plus accessible, mais regrette les choix de l’Etat en matière de cotisations.
L’UNSA souhaite que le Gouvernement débloque des enveloppes pour renforcer les moyens, y compris humains, dans les services d’urgences.
L’UNSA déplore que le Gouvernement remette en cause l’indexation des pensions, des allocations logements et des pensions d’invalidité sur l’inflation !
Lors de la présentation du Plan Santé ce 18 septembre 2018, le Président de la République a annoncé différents axes de réforme devant répondre à une profonde réorganisation du système de santé dont la majeure partie des effets ne pourront réellement s’apprécier que d’ici une dizaine d’années.
Pour l’UNSA, le débat visant à faire payer un jour de carence à tous les salariés et agents an cas d’arrêt maladie est un faux débat. Et pour cause, aujourd’hui en France, ce ne sont pas les arrêts de courte durée qui coûtent cher mais les arrêts de longue durée. Pour l’UNSA, dans une société du 21ème siècle, il est temps de cesser de culpabiliser et de sanctionner les malades. Il faut trouver des solutions alternatives qui pourraient, par exemple, permettre des retours à l’emploi progressifs et adaptés après un long arrêt maladie et surtout prévenir le déclenchement de maladie professionnelle. A ce titre, l’UNSA porte 15 revendications pour amliorer la situation et mieux prendre en compte les conditions de travail. Ces supports viennent compléter le guide QVT en ligne, et peuvent vous accompagner lors des négociations sur la qualité de vie au travail.