L’UNSA avec la CFDT et la CGT se félicitent que ne soient pas soumis au Conseil de la CNAM les textes visant à restreindre l’Aide Médicale d’État.
L’UNSA avec la CFDT et la CGT se félicitent que ne soient pas soumis au Conseil de la CNAM les textes visant à restreindre l’Aide Médicale d’État.
Alors que le gouvernement -démissionnaire suite au vote de confiance- persiste et refuse de retirer les décrets portant modification de l’Aide médicale d’État (AME), il maintient leur examen ce jeudi au conseil de la CNAM.
Ce mardi 3 juin, la Commission des comptes de la Sécurité sociale a dévoilé son rapport. Elle confirme que le déficit pour l’année 2024 sera moins élevé que prévu, atteignant -15,3 milliards d’euros (soit 0,5 point de PIB), grâce à une amélioration des recettes en fin d’année.
Ce 25 avril, le Premier ministre François Bayrou a présenté son « Pacte de lutte contre les déserts médicaux ». Bien que certaines mesures soient prometteuses, l’UNSA regrette une fois de plus que toute forme de régulation à l’installation des médecins ait été écartée.
Avant-hier 26 mars, en commission des affaires sociales, les député·e·s ont rejeté l’article 1 de la proposition de loi transpartisane « Garot ». Cet article visait à conditionner l’installation des médecins en zones surdotées en limitant les nouvelles installations à la cessation d’activité d’un·e praticien·ne de la même spécialité. Pour l’UNSA, ce rejet est inadmissible, alors que les disparités territoriales n’ont jamais été aussi marquées. Il envoie un signal inquiétant à des millions de Français·e·s déjà confrontés à une fracture médicale alarmante.
Le 14 mars dernier, le gouvernement a validé une nouvelle version du Nutri-Score. Ce système d’étiquetage nutritionnel a été introduit en 2017 pour guider les consommateur·rice·s vers des choix alimentaires plus sains. Pour l’UNSA, cette mise à jour, bien que tardive, constitue une avancée importante dans la lutte contre le surpoids et l’obésité, des défis majeurs pour la santé publique.
Le ministère du Travail a confirmé l’abaissement du plafond des indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS) de 1,8 à 1,4 SMIC. Cette mesure adoptée par décret et suspendue suite à la censure du gouvernement précédent, vient d’être publiée au Journal officiel et entrera en vigueur le 1er avril 2025. L’objectif est de réduire le coût des indemnités journalières et de diminuer le déficit de la Sécurité sociale, sans s’attaquer aux causes des arrêts de travail.
Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) publié en début de semaine met en lumière l’intérêt et les défis des centres de santé en France. Ils jouent en effet un rôle crucial dans les soins de premiers secours et les actions de prévention.
Dans la nuit du 28 au 29 janvier, les députés ont voté à l’unanimité une proposition de loi visant à améliorer la prise en charge des soins liés au cancer du sein. Cette loi est destinée à réduire les frais souvent élevés qui restent à charge pour les patientes.
Le Haut Conseil pour le financement de la protection sociale (HCFiPS) a publié début janvier un rapport alarmant sur les comptes de la Sécurité sociale, confirmant les chiffres du rapport de la Commission des comptes. Avec un déficit estimé à 18,5 milliards d’euros en 2024, la situation est préoccupante. Cette fragilité sans précédent pourrait grimper à 28,4 milliards en 2025 si aucune mesure budgétaire n’était prise. Pour l’UNSA, il est urgent d’agir en tenant compte de tous les facteurs.
Malgré le rejet du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2025, des décisions importantes concernant le grand âge continuent d’être prises. L’UNSA exprime son inquiétude.
Chaque mois de janvier, un nombre croissant de personnes se lancent dans le Dry January, ou Défi de janvier. Cette initiative, née au Royaume-Uni en 2013, reprise par les associations françaises et partout dans le monde, vise à passer le premier mois de l’année sans consommer d’alcool.
Le 1er janvier 2025 marquera une étape importante dans la régulation de l’installation des professionnel·les de santé en France. Face à une répartition aujourd’hui très inégale, elle sera désormais strictement contrôlée dans les zones non prioritaires. Concrètement, les chirurgiens-dentistes ne pourront s’installer dans ces zones que si un autre praticien arrête son activité.
Hier 18 novembre, dès l’ouverture de l’examen du budget de la Sécurité sociale au Sénat, la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, a annoncé une augmentation de 5 points du ticket modérateur des médicaments et des consultations médicales. Cette hausse, programmée pour 2025, entrainera un nouveau transfert de charges vers les complémentaires santé, estimé à 900 millions d’euros.
Le Conseil de la CNAM doit se prononcer ce jeudi 7 novembre sur un décret qui entérine la baisse des IJSS à partir du 1er janvier 2025. Le gouvernement a pris cette décision sans attendre le vote final du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, ni son examen par le Sénat. Pour l’UNSA, cette démarche engagée au mépris du débat démocratique constitue une attaque inacceptable en direction des plus vulnérables.
Dans un courrier adressé aux parlementaires, l’UNSA et les autres organisations syndicales, fait part de sa grande inquiétude concernant le Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale 2025.
Les organisations syndicales appellent donc la représentation nationale et le gouvernement à remanier profondément un texte qui, touchant à la protection sociale, touche à notre pacte social.
Retrouvez le courrier de l’intersyndicale.
À l’occasion d’Octobre rose, l’UNSA rappelle que la question de la prise en charge sanitaire spécifique des femmes est cruciale et notamment la question des diagnostics précoces. L’année 2023 aura vu 60 000 nouveaux cas de cancer du sein (33% des nouveaux cas de cancer détectés). Ce sont 900 000 femmes atteintes et plus de 12 000 décès par an… Mais plus largement, la prévention est un enjeu primordial de santé publique en particulier pour la question des diagnostics précoces.
À l’approche de la présentation du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 (PLFSS), le gouvernement proposerait de réduire le plafond d’indemnisation des arrêts de travail (indemnités journalières payées par l’Assurance maladie) de 1,8 à 1,4 Smic. Objectif : économiser 600 millions d’euros par an. Actuellement, l’Assurance maladie indemnise à hauteur de 50 % du salaire journalier à partir du quatrième jour d’arrêt, avec un plafond de 52 euros par jour pour les salaires supérieurs à 1,8 Smic. Avec cette nouvelle disposition, ce plafond s’appliquerait dès 1,4 Smic, soit environ 40 euros par jour.
Après avoir baissé le taux de remboursement des soins dentaires en 2023, le gouvernement, selon un article publié le 2 octobre dans Les Échos, envisagerait d’augmenter le ticket modérateur de 30 à 40 % pour les consultations médicales.
Objectif : dégager 1 milliard d’euros d’économies dans le budget de la Sécurité sociale.
La Direction de la recherche, de l’évaluation, des études et des statistiques (Drees) et la Direction de la Sécurité sociale (DSS) ont publié fin septembre une étude sur la relation des étudiants avec leur santé pendant leurs études.
A peine nommé, le ministre de l’Intérieur cible l’Aide médicale d’État (AME). Pour l’UNSA, cela en dit long sur les priorités et la politique que le nouveau ministre souhaite mettre en œuvre...
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d’infliger 8 millions d’euros d’amende à 11 laboratoires pharmaceutiques pour ne pas avoir maintenu des stocks suffisants de médicaments essentiels, mettant ainsi en danger l’approvisionnement en médicaments critiques.
De nouveau au cœur des débats, l’indemnisation des arrêts de travail est encore une fois questionnée. Pour l’UNSA, il est primordial que soit pris en compte le contexte global dans lequel se trouvent les travailleur·euse·s.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie démissionnaire, s’inquiète d’un possible dérapage du déficit public en 2024. Celui-ci pourrait atteindre 5,6 % au lieu des 5,1 % annoncés au printemps. Comme en 2023, Bercy semble s’être une fois de plus trompé dans ses calculs…
Pour rattraper ces erreurs, le ministère a décidé de « geler » des crédits : 10 milliards en février, 16,5 milliards en septembre… et bricole de nouvelles pistes d’économies au détriment des plus vulnérables.
Dans le cadre de France 2030, BPI France lance un appel à projets dénommé "Challenge prévention : démonstration de la valeur des innovations en vie réelle" pour promouvoir l’innovation en prévention de la santé.
Les jeunes de moins de 26 ans peuvent désormais bénéficier d’un dépistage gratuit et sans ordonnance pour quatre infections sexuellement transmissibles (IST) : chlamydia, syphilis, gonorrhée et hépatite B, en se rendant dans un laboratoire de biologie médicale.
Chaque année, l’Assurance maladie remet au Gouvernement et au Parlement un rapport d’analyse et des propositions concrètes pour améliorer la qualité du système de santé, maîtriser les dépenses ou encore renforcer les recettes. L’UNSA regrette, alors que le déficit perdure, que l’Assurance maladie ne propose rien en la matière.
Laurent Escure, Secrétaire général de l’UNSA est signataire pour l’UNSA, avec la CFDT, la CGT, et la FSU d’une tribune pour soutenir « l’initiative de faire entrer la Sécurité sociale dans la Constitution avec ses principes fondateurs. »
Dans son tout récent rapport sur l’organisation territoriale des soins de premier recours, la Cour des comptes propose d’instaurer un délai de carence d’un ou deux jours non indemnisable pour les arrêts de travail de très courte durée. L’UNSA s’oppose à cette préconisation qui fait porter un risque sur la santé des travailleurs et ne résout en rien le problème persistant de l’accès aux soins dans notre pays.
Alors que le gouvernement cherche partout où faire des économies, la piste visant à revoir la prise en charge des arrêts maladie revient dans l’actualité. L’UNSA y est totalement opposée. Non seulement cette piste stigmatise les malades, mais elle met aussi en péril leur santé.
À la surprise générale, le ministre de l’Économie et des Finances a annoncé hier 10 milliards d’économies immédiates. L’UNSA réprouve cette annonce qui touche tous les secteurs et notamment celui de la santé.
Tandis que le pouvoir d’achat d’une majorité de la population ne cesse de se dégrader, le gouvernement a rédigé un projet de décret visant à doubler le montant des franchises médicales et des participations forfaitaires restant à la charge des malades et non pris en charge par les complémentaires santé. L’UNSA condamne ce projet, dénonce la stigmatisation des malades et la double peine qui leur est imposée et exprime ses craintes pour les années à venir.
Le Conseil Constitutionnel a passé au crible le projet de loi pour le financement de la Sécurité sociale 2024. L’UNSA se félicite que la disposition visant à suspendre le versement des indemnités journalières maladie en cas de contrôle par le seul médecin diligenté par l’employeur ait été retoquée.
Depuis des années, l’UNSA dénonce les tentatives de démantèlement de l’Aide Médicale d’État (AME) à laquelle peuvent prétendre - sous conditions - les étrangers en situation irrégulière sur le territoire français. Un nouveau et énième rapport, commandé par la Première ministre, vient confirmer l’utilité de ce dispositif pourtant maintes fois remis en cause.
Depuis quelques semaines, Bruno Lemaire - Ministre de l’Économie et des Finances - enchaîne les propositions pour réduire le déficit de l’Assurance maladie. L’UNSA, totalement opposée aux pistes avancées par Bercy, rappelle que des solutions ne se limitant pas à faire payer les assurés sociaux existent.
Lors de son congrès réuni à Dijon début juin, l’UNSA réaffirmait la nécessité d’assurer à tout citoyen le droit d’accéder à des soins de qualité et de proximité quel que soit son lieu de résidence. Un amendement transpartisan à la proposition de loi Valletoux sur l’accès aux soins répondait enfin à notre revendication. Mais, une fois encore, l’Assemblée nationale a rejeté cette proposition.
Revalorisation de la consultation d’1,50€, hausse de la rémunération « forfait médecin traitant » de 15%, hausse des tarifs des actes cliniques, aide pérenne pour l’embauche d’un.e assitant.e médical.e, prise en charge par l’Assurance maladie (21 000 €/an), etc.
Les syndicats de médecins vont-ils trop loin en refusant l’accord qui leur est proposé ? Pour l’UNSA, la réponse est clairement oui, et malheureusement, ce sont encore les assurés sociaux et les patients qui en subissent les conséquences.
Les ministères de la Santé et de l’Industrie ont installé un comité de pilotage pour faire le point sur la pénurie de médicaments. Pour l’UNSA, qui dénonce ces carences depuis plusieurs années, les choses avancent beaucoup trop lentement.
Pénuries d’anti-cancéreux, d’anesthésiants, de doliprane ou encore d’amoxicilline… au fil des ans le nombre de pénuries ou de tension sur les médicaments ne cessent d’augmenter. L’UNSA dénonce cette situation depuis longtemps et demande à l’État de prendre ses responsabilités !
Mardi 4 octobre 2022, le conseil d’administration de la CNAF s’est prononcé sur les mesures familiales contenues dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale pour l’année 2023.
Pour l’UNSA, cette partie du projet de loi contient des avancées mais aussi des occasions manquées.
Le Ministre de la Santé et de la Prévention a annoncé dans la presse la création de trois consultations de prévention au cours de la vie d’adulte. L’UNSA salue la démarche et encourage le Gouvernement à multiplier les efforts pour que notre système de santé fasse plus de place à la prévention et à l’éducation à la santé.
Les premières projections des comptes de la Sécurité sociale pour 2022 tendent à démontrer que le déficit continue à se résorber. Ces résultats provisoires sont le fait d’une forte croissance de la masse salariale et d’un meilleur niveau d’emploi. Pour l’UNSA c’est donc bien l’augmentation des salaires et la lutte contre le chômage qui permettront de résorber le déficit de la Sécu.
Alors que les difficultés de l’hôpital public défrayent régulièrement la chronique, la période estivale s’annonce particulièrement difficile pour les services d’urgences. Afin de garantir la sécurité des populations, l’UNSA appelle le Gouvernement à mettre en place des mesures palliatives et immédiates telles que le retour des gardes obligatoires en médecine de ville ou encore l’orientation des patients présentant une urgence non vitale.
Créé en 2004, le dossier médical partagé (DMP) peine à trouver sa place, et sa généralisation en 2018 n’aura pas non plus été à la hauteur des moyens déployés. Toutefois, l’UNSA se félicite qu’un arrêté oblige les professionnels de santé à alimenter ce « carnet de santé numérique ». Mais il faut désormais aller plus vite, et plus loin !
Pour faire face aux défis environnementaux et mieux répondre aux besoins de la population, la Sécurité sociale va devoir s’adapter. Pour l’UNSA elle doit désormais prendre en compte les aspects environnementaux dans les préconisations annuelles qu’elle remet au Gouvernement.
Après un déficit historique en 2020, les comptes de la sécurité sociale pour 2021 sont en nette amélioration. Toutes les branches réduisent drastiquement leur déficit. La branche retraite est même proche de l’équilibre. Pour l’UNSA, cela démontre que le vrai moyen pour combattre les déficits c’est la croissance durable.
La crise Covid a très lourdement impacté, et impactera au moins pour les 10 ans à venir notre système de protection sociale (-35Mds€ en 2021). La crise environnementale risque d’accentuer encore les difficultés financières de notre système, (apparition de nouvelles pathologies, baisse des recettes…). Il faut donc d’ores et déjà penser à la façon de les financer, et notamment via de plus forts prélèvements sur la fiscalité environnementale.
Le changement climatique n’est pas qu’une question environnementale. Il doit interroger l’ensemble de la société afin de pouvoir faire face à ses conséquences, et d’en limiter les effets sur notre environnement, la population, l’économie ou encore notre système de protection sociale.
Cela nécessite des politiques publiques plus transverses, plus ambitieuses, systématisant la prise en compte du risque environnemental pour les construire.
C’est dans cette logique que l’UNSA vous propose sa contribution à la mission d’information du Sénat « Protéger et accompagner les individus en construisant la sécurité sociale écologique du XXIe siècle ».
Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) mène des réflexions sur la question de l’articulation entre la Sécurité sociale et les complémentaires santé. Mais ces derniers mois, une politisation des débats, a mis à mal le bon déroulement de ses travaux. L’UNSA, au côté d’une dizaine d’organisations syndicales et mutualistes, rappelle les enjeux qui attendent notre système de protection sociale : poids excessif du coût de la santé dans le budget de certains foyers, ou encore déserts médicaux….
Dans un rapport publié le 2 décembre, la Cour des Comptes fustige l’efficacité des politiques publiques de prévention et d’éducation à la santé et appelle les pouvoirs publics à agir. Pour l’UNSA, les acteurs du monde du travail doivent aussi repenser la prévention et la santé de façon plus collective et prédictive.
Face à la reprise de l’épidémie de Covid-19, le Gouvernement appelle la population à recevoir une 3ème dose de vaccin. L’UNSA demande la réouverture des centres de vaccination pour permettre à tous d’accéder au vaccin et vous aiguille quant à la validité de votre pass sanitaire.
Dans son rapport « Panorama de la santé en 2021 », l’OCDE dresse le bilan des impacts de l’épidémie de Covid-19 sur la santé des populations. Pour l’UNSA, les constats présentés dans ce document appellent indéniablement à « changer de braquet » en matière de santé et de santé au travail et vite !
La loi relative à la gestion de la crise sanitaire, qui prévoit notamment l’extension du pass sanitaire jusqu’au 15 novembre et l’obligation de vaccination pour certains professionnels a été adoptée par le Parlement. Ce texte va désormais passer entre les mains du Conseil constitutionnel qui pourra en modifier le contenu. Au vu de la situation inédite induite par la crise sanitaire, l’UNSA demande de véritables mesures d’accompagnement et un dialogue social sans failles.
Alors que le pays constate un ralentissement des prises de rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, et que la progression du variant Delta inquiète les autorités, l’obligation de vaccination fait débat. Au-delà de la réflexion, et en l’absence d’impératif en la matière, l’UNSA estime qu’il faut amplifier la campagne d’information et de vaccination en allant à la rencontre des populations, y compris au travail.
Voté dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021, le forfait patient pour les passages aux urgences (non suivis d’une hospitalisation) pénalise de fait les assurés en situation d’invalidité ou en affection longue durée, exonérés jusque-là du ticket modérateur.
Pour l’UNSA, il est impératif de restaurer l’exonération de ces publics spécifiques.
Cyber attaques contre les hôpitaux, vol de données médicales en ligne des laboratoires, … Pour l’UNSA, face à la multiplication des attaques, le Dossier Médical Partagé (DMP) doit être le seul outil autorisé à contenir les données médicales non anonymisées des assuré·es.
Depuis plus de 10 ans, l’e-santé est au cœur des plans de développement stratégique des entreprises de la Tech.
Avec la Covid-19, la demande de télé-services en médecine a explosé : les consultations en ligne ou par téléphone sont la partie émergée d’une tendance de fond, la digitalisation de la santé.
Face à l’augmentation de la pénurie qui s’aggrave, l’UNSA réclame la constitution de « stocks minimums » par les laboratoires pharmaceutiques et de réelles sanctions financières en cas de manquement à la règle.
Lorsque les négociations ont commencé, le gouvernement Philippe a mis sur la table 6,4 milliards d’euros pour le volet personnel du secteur (public et privé). Au cours des discussions, Jean Castex, nommé 1er ministre, a pris en compte les remarques de l’UNSA Santé et Sociaux. Il a modifié la donne et ajouté sur la table 1,1 milliard ! L’enveloppe est donc passée à 7,5 milliards, dont 5,6 fléchés pour le secteur public.
Avec la crise du coronavirus, la peur de se rendre chez le médecin mène à une situation de renoncement aux soins très préoccupante.
S’il n’y a en effet pas d’urgence à maintenir un rendez-vous annuel de contrôle chez le dentiste, il est des consultations qu’il ne faut pas négliger. C’est notamment le cas pour la surveillance du nourrisson, de la vaccination obligatoire des enfants ou encore le suivi des patients atteints de maladies chroniques.
Pour des raisons de santé publique, de responsabilité financière mais évidemment en premier lieu de discrimination entre résidents sur le territoire français, l’UNSA ne peut que s’opposer à ce projet de décret.
La commission des comptes de la sécurité sociale de septembre prévoyait un déficit pour 2019 de l’ordre de -5,4 milliards d’euros.
Au final, les comptes de la sécurité sociale font apparaître un solde de -1,9 milliards d’euros, en dégradation de 0,7 milliards d’euros par rapport à 2018.
L’UNSA ne cesse de le dire : pour répondre aux problèmes d’accès aux soins le gouvernement doit prendre des mesures plus contraignantes. Et il y a URGENCE !
Le 4 février, cette réunion a permis aux participants de revenir sur la construction financière du PLFSS 2020 et de faire un point sur les comptes des administrations de sécurité sociale (ASSO) pour 2020.
Les 27 et 28 janvier se tenait un séminaire de la Fédération Nationale de la Mutualité Française pour ses militants mutualistes.
A cette occasion, la FNMF a invité l’UNSA à participer à une table ronde portant sur les restes à charge en matière de dépenses de santé, aux côtés de France Asso Santé et de FO.
Pour l’UNSA, il est inacceptable qu’aujourd’hui en France, 5,4 millions de patients soient démunis de médecin traitant faute de professionnels « disponibles ».
Notre système de protection sociale est l’un des meilleurs au monde, c’est pourquoi pour l’UNSA, il faut le protéger des dérives marchandes !
Même si depuis le 1er janvier 2020, les assurés sociaux peuvent bénéficier d’une offre en équipement optique ou de certains soins dentaires remboursés à 100%.
L’UNSA se félicite de la fusion des dispositifs pour créer une complémentaire santé solidaire plus accessible, mais regrette les choix de l’Etat en matière de cotisations.
L’UNSA souhaite que le Gouvernement débloque des enveloppes pour renforcer les moyens, y compris humains, dans les services d’urgences.
L’UNSA déplore que le Gouvernement remette en cause l’indexation des pensions, des allocations logements et des pensions d’invalidité sur l’inflation !
Lors de la présentation du Plan Santé ce 18 septembre 2018, le Président de la République a annoncé différents axes de réforme devant répondre à une profonde réorganisation du système de santé dont la majeure partie des effets ne pourront réellement s’apprécier que d’ici une dizaine d’années.
Pour l’UNSA, le débat visant à faire payer un jour de carence à tous les salariés et agents an cas d’arrêt maladie est un faux débat. Et pour cause, aujourd’hui en France, ce ne sont pas les arrêts de courte durée qui coûtent cher mais les arrêts de longue durée. Pour l’UNSA, dans une société du 21ème siècle, il est temps de cesser de culpabiliser et de sanctionner les malades. Il faut trouver des solutions alternatives qui pourraient, par exemple, permettre des retours à l’emploi progressifs et adaptés après un long arrêt maladie et surtout prévenir le déclenchement de maladie professionnelle. A ce titre, l’UNSA porte 15 revendications pour amliorer la situation et mieux prendre en compte les conditions de travail. Ces supports viennent compléter le guide QVT en ligne, et peuvent vous accompagner lors des négociations sur la qualité de vie au travail.