Les médecins sont-ils trop gourmands ?


https://www.unsa.org/2572

Revalorisation de la consultation d’1,50€, hausse de la rémunération « forfait médecin traitant » de 15%, hausse des tarifs des actes cliniques, aide pérenne pour l’embauche d’un.e assitant.e médical.e, prise en charge par l’Assurance maladie (21 000 €/an), etc.
Les syndicats de médecins vont-ils trop loin en refusant l’accord qui leur est proposé ? Pour l’UNSA, la réponse est clairement oui, et malheureusement, ce sont encore les assurés sociaux et les patients qui en subissent les conséquences.

36,50 € !

C’est ce que rapporte en réalité une consultation (facturée 25€) à un médecin généraliste lorsqu’il reçoit un patient. Et pour cause, au-delà du tarif de la consultation, les médecins bénéficient de multiples « forfaits » financés par la Sécurité sociale (et donc les assurés sociaux) qui viennent gonfler leurs rémunérations.

Malgré les propositions d’augmentation et de revalorisation en tout genre, les syndicats de médecins refusent l’accord proposé. La raison ? En échange de ces dispositions financières, l’Assurance maladie demande des contreparties aux médecins pour répondre aux besoins de plus en plus criants de la population.

Ainsi la « Sécu » demande aux médecins d’augmenter leur patientèle, de réduire leurs dépassements d’honoraires, d’accueillir des stagiaires, de participer à la permanence de soins (à raison de trois fois par trimestre), d’ouvrir leur cabinet le samedi matin une partie de l’année, etc.

Autant de pistes pour améliorer l’accès aux soins, réclamé par les assurés sociaux et une partie de leurs représentants, balayées d’un revers de main par ces professionnels de santé.

Pourtant, l’UNSA rappelle que les difficultés d’accès aux soins ne cessent de croitre et qu’aujourd’hui plus de 600 000 patients atteints d’une maladie chronique (ALD) n’ont pas de médecin traitant. Dans certains territoires, il faut faire des dizaines voire plus de 100 km pour se soigner !

Après l’échec des négociations entre les médecins et la CNAM, le processus prévoit l’élaboration d’un règlement arbitral que le gouvernement à le pouvoir de valider ou de refuser. L’UNSA appelle à ce que ce règlement prenne des dispositions pour répondre rapidement aux besoins de la population et pour garantir un accès aux soins de qualité pour tous, quel que soit le lieu de résidence.

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