Complémentaire santé et taxe exceptionnelle : il faut protéger les plus fragiles !
Avec la crise du Covid et le confinement, les complémentaires santé ont globalement dépensé moins que prévu en matière de remboursements -santé (non-recours aux soins, prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, etc.).
Cette réalité est toutefois à nuancer. Nul ne saurait dire comment vont peser les rattrapages de soins non effectués pendant le confinement et les surcoûts liés à l’aggravation de certaines pathologies durant cette période.
Si le Gouvernement a déjà acté vouloir récupérer 1,5 milliard d’euros sur 2 ans auprès des acteurs de l’assurance en complémentaire santé, l’UNSA estime que le « bénéfice » de cette taxe ou contribution exceptionnelle doit avant tout revenir aux assurés.
Dans un contexte économique tendu pour plusieurs centaines de milliers d’emplois, cette contribution doit servir à financer la portabilité des complémentaires santé des salariés touchés par la faillite de leur entreprise, entraînant l’arrêt de leur couverture santé et précarisant davantage encore leur situation.
L’UNSA milite par ailleurs pour utiliser ces fonds à élargir la gratuité de la complémentaire santé solidaire (ex-CMU-C) à tous ses bénéficiaires « cotisants » (ex-plafond ACS).
Laurent Escure, Secrétaire Général de l’UNSA
Contact presse : Dominique Corona, Secrétaire Général Adjoint