PLF 2022 : du flou et des manques
L’UNSA regrette des flous persistants, notamment sur le revenu d’engagement et le plan d’investissement pour 2030. Ces projets, structurants pour la société et qui doivent redonner des perspectives de long terme, se font attendre et méritent d’être débattus sereinement et de manière collective.
Ce budget 2022 traite également de la dette Covid. L’UNSA continue à plaider pour que la dette Covid soit mise à part et remboursée sur le très long terme. Le choix du Gouvernement ne correspond pas totalement à notre demande et reste ainsi loin du compte.
Par ailleurs, si les finances publiques ont été bousculées durant la crise Covid, l’UNSA ne comprend pas le choix du Gouvernement de persévérer sur la baisse de l’impôt sur les sociétés, qui plus est dans un contexte où le taux de marge des entreprises de nombreux secteurs atteint un niveau historique.
En parallèle, des économies budgétaires seront faites “grâce” à la réforme de l’assurance chômage que l’UNSA continue à contester !
L’UNSA dénonce ce choix et estime au contraire que la situation sociale et la relance de l’économie nécessitent que le pouvoir d’achat des ménages modestes soit amélioré et que ceux détenant les plus grands patrimoines et les plus hauts revenus participent davantage à la solidarité nationale.
L’UNSA continuera à porter sa priorité pour le pouvoir d’achat et les salaires.
Laurent Escure, Secrétaire Général de l’UNSA
Contact presse :
Vanessa Jereb, Secrétaire Générale Adjointe