Assurance chômage : une lettre de cadrage qui ne passe pas


https://www.unsa.org/4313

Comme annoncé par le Premier ministre le 15 juillet dernier, le gouvernement programme une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Et, comme depuis 2019, il ambitionne d’amputer encore les droits des demandeurs d’emploi.

Selon la lettre de cadrage envoyée aux partenaires sociaux en vue d’une négociation, une nouvelle réforme serait nécessaire. Raison avancée : la dégradation des comptes de l’Unédic et l’écart de ses prévisions financières avec la loi de programmation des finances publiques. Or, les déficits attendus en 2025 et 2026 relèvent de l’État, lequel ponctionne les recettes de l’Unédic depuis 2023 à hauteur de 12 milliards d’euros au total.

Les objectifs affichés par l’exécutif consistent à augmenter la durée travaillée pour avoir droit à l’allocation chômage, à réduire la durée maximale d’indemnisation ou encore à diminuer les droits après une rupture conventionnelle, le tout pour atteindre 2 à 2,5 milliards d’économies par an sur la période 2026-2029.

Pour l’UNSA, alors qu’une nouvelle convention d’assurance chômage vient juste d’entrer en vigueur et que les réformes mises en place depuis 2019 ont déjà abaissé considérablement les droits des demandeurs d’emploi, l’acharnement du gouvernement à cibler une nouvelle fois les plus fragiles est insupportable.

Faute d’accord entre les partenaires sociaux, le gouvernement, s’il est toujours en place après le vote de confiance du 8 septembre, pourrait reprendre la main pour imposer sa nouvelle réforme. L’UNSA s’opposera avec détermination à tout nouveau tour de vis sur les conditions d’indemnisation de l’assurance chômage.

Crédits photo : Freepik

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