CPF : le reste à charge pénalise encore les salariés


https://www.unsa.org/2715

Bruno Le Maire confirme la volonté du gouvernement d’instaurer un reste à charge sur le CPF pour les salariés. L’UNSA demeure opposée à cette disposition, qui constitue une entrave à la « liberté de choisir son avenir professionnel ».

Depuis plusieurs mois, le sujet est sur la table (voir article UNSA) et même si le gouvernement annonce une concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre de l’agenda social, l’UNSA est inquiète -comme de nombreux acteurs du secteur de la formation- sur ce projet de reste à charge, qui serait fixé à 30 %.

Le CPF est en effet un outil qui permet aux salariés de développer des compétences nécessaires dans un contexte de mutation des métiers mais aussi d’évoluer professionnellement.

Pour l’UNSA, le droit à la formation doit être réel pour toutes les catégories socio-professionnelles. Or, ce reste à charge risque d’empêcher les salariés les moins rémunérés de se former.

Par ailleurs, l’UNSA soutient les mécanismes d’abondements tels que le co-investissement employeur/salarié ou le co-financement par les collectivités territoriales et demande à ce qu’ils soient développés.

Le développement personnel et la liberté de ses choix de formation sont des paramètres essentiels et des marqueurs de la philosophie d’origine de la loi de 2018 « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » que l’UNSA partage pleinement.

L’UNSA sera donc vigilante quant aux suites réservées à ce dossier qui illustre une fois encore le choix du gouvernement -à l’instar de la réforme des retraites- de toujours « faire payer » les salariés.

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