Le G20, réuni en sommet extraordinaire le 26 mars 2020, promet d’injecter 5000 milliards de dollars dans l’économie mondiale pour lutter contre les effets économiques, sociaux et financiers de la pandémie et en appelle à la coordination et à la coopération internationale.

Il pourra compter sur les institutions internationales telles que l’OMS, le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque mondiale, les Nations-Unies (ONU) et d’autres organisations internationales. L’Organisation Internationale du Travail (OIT) suit de très près la situation, le monde du travail étant profondément touché par la pandémie. Avec la destruction potentielle de 25 millions d’emplois dans le monde, le Covid-19 est une menace réelle et inquiétante pour les moyens de subsistance de nombreux travailleurs.

Les partenaires sociaux, internationaux comme européens, qu’ils représentent les travailleurs (CES, CSI, TUAC) ou les employeurs, saluent l’engagement du G20 à mobiliser tous les moyens possibles visant à combattre la pandémie, à protéger la santé et la sécurité des populations, ainsi que les systèmes de santé, à préserver les emplois et les revenus, à soutenir les économies et à encourager la coopération, notamment en matière de recherche, et la coordination des systèmes bancaires.

Sans mesures concrètes à ce jour, les intentions doivent maintenant se traduire dans les faits, en ciblant en priorité les plus vulnérables de la planète, pour éviter d’accroître encore plus les inégalités, sans oublier des mesures de régulation et de surveillance des marchés financiers, et en s’appuyant sur le dialogue social.

Pour en savoir plus, cliquez pour accéder à la déclaration finale du sommet du G20 du 26 mars 2020.