Le nombre de ruptures ou de risques de rupture de stock pour certains traitements est passé de 405 en 2016 à 3 000 en 2022. Pour l’UNSA, il était temps que le gouvernement s’empare sérieusement du sujet.

Si ces pénuries sont multifactorielles, elles peuvent avoir des conséquences graves, voire mortelles, sur les travailleurs et la population en général.

Pour l’UNSA, il était donc temps que le gouvernement mette en place un comité de pilotage. Celui-ci a prévu d’orienter ses travaux autour de 3 axes :
• Etablir une liste de médicaments stratégiques pour la santé de la population
• Elaborer un plan de prévention des épidémies hivernales
• Prévoir un « plan blanc médicaments » activable en cas de situation exceptionnelle

Dans ce contexte, l’UNSA rappelle qu’elle préconise une obligation de stocks de 4 moispour les traitements d’intérêt thérapeutique majeur, contre seulement 2 mois aujourd’hui.

Au regard des enjeux de santé publique, selon nous, la France doit élever cette question stratégique de l’approvisionnement en médicaments au niveau européen, comme elle a pu le faire au moment du Covid.