Afghanistan : l’UNSA rappelle leur responsabilité aux pouvoirs publics !
Si la question de l’immigration doit nécessairement prendre en compte des considérants économiques, culturels, démographiques ou géopolitiques, cette politique doit impérativement procéder des valeurs républicaines, notamment de la fraternité. Ceci implique, en toutes circonstances, le respect de la dignité humaine et des droits démocratiques des personnes, notamment des femmes lorsqu’elles sont particulièrement en danger, ainsi que de la protection de l’enfance.
Dans sa résolution de congrès d’avril 2019, l’UNSA réaffirmait son « attachement indéfectible au droit d’asile pour toutes les personnes victimes de persécutions, notamment du fait de leur origine, de leur religion, de leur engagement citoyen, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social, de leur orientation sexuelle ou de leur genre ».
La situation actuelle en Afghanistan nécessite la mobilisation de l’ensemble des démocraties au niveau international et européen.
Si la question des flux migratoires mérite d’être posée au niveau international, elle ne doit être que secondaire à la mise en sécurité de l’ensemble des citoyennes et citoyens afghans qui sont aujourd’hui menacés de mort dans leur pays, à la merci des talibans.
L’UNSA, attachée au devoir d’asile, appelle les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités et à délivrer concrètement des visas à celles et ceux qui demandent l’asile à la France, notamment les femmes ayant activement participé à la promotion des droits de la femme, et à s’assurer que les droits élémentaires tels que l’éducation et la liberté de circulation seront maintenus.