L’UNSA a pleinement contribué à cette réflexion, convaincue que le dialogue social doit jouer un rôle central dans ces transformations, pour tous les salariés, dans le public comme dans le privé.

Dans sa contribution, l’UNSA a rappelé que l’IA ne doit pas être un vecteur de dérégulation, mais une opportunité pour réinventer le dialogue social, en conciliant innovation et justice sociale. L’enjeu : préserver l’humain au cœur des transformations.

L’intelligence artificielle est de plus en plus présente dans notre quotidien, souvent de manière discrète.

Mais c’est l’arrivée de l’IA générative qui a marqué une accélération brutale, provoquant des transformations profondes du monde du travail.

Des enjeux cruciaux sont identifiés :

• Qualité du travail et encadrement éthique : éviter la dérive vers une déshumanisation du travail.
• Partage de la valeur : l’IA crée de la richesse, mais comment est-elle redistribuée ?
• Impact environnemental : l’IA consomme beaucoup d’énergie et d’eau ; il faut penser une IA durable.
• Protection des données : garantir la confidentialité et respecter les droits des individus.
• Dimension éthique et sociétale : l’IA doit servir un modèle social humaniste, pas le remplacer.

L’UNSA appelle à :

• Créer un dialogue social technologique, outillé et informé.
• Former les représentants syndicaux à ces nouveaux enjeux.
• Inclure l’IA dans l’agenda social de toutes les branches.
• Lancer un plan national de formation numérique, allant de la formation initiale à la formation continue.

L’UNSA appelle à faire de l’IA un sujet prioritaire du dialogue social, non pas en réaction mais de manière proactive, en anticipant ses effets et en posant un cadre collectif.

Retrouvez la contribution de l’UNSA :