L’UNSA favorable aux préconisations du CESE pour contrer les effets genrés de la crise
Le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) vient d’adopter un avis intitulé « Crise sanitaire et inégalités de genre". Après les nouvelles restrictions annoncées par Emmanuel Macron, les effets genrés de la crise doivent en effet être davantage connus pour mieux organiser la riposte.
Ainsi, les femmes se sont trouvées fortement mobilisées dans l’effort collectif contre la pandémie et souvent en 1ère ligne (soignantes, caissières, auxiliaires de vie, infirmières, couturières, enseignantes, femmes de ménage).
Quant à celles en télétravail, elles ont aussi dû concilier garde d’enfants, suivi scolaire, école à la maison etc avec leur travail en distanciel.
Cet avis du CESE a pour objectif de documenter les effets genrés de la crise sur trois niveaux :
- Le bien-être et la santé de la population sur les plans physique, psychique et psychologique, de la santé sexuelle et reproductive ;
- Les conséquences sur la « charge mentale » des femmes, notamment du fait de leur implication dans les tâches domestiques et familiales, conjuguée avec les effets du télétravail ;
- Les conséquences sur la situation économique et sociale des femmes, en considérant notamment le risque de précarité.
Cet avis comprend aussi une vingtaine de préconisations dans l’objectif de :
- agir en faveur de la santé et du bien-être des femmes ;
- mieux articuler les temps de vie ;
- contrer l’impact socio-économique de la crise sanitaire sur les femmes ;
- inclure les femmes dans la réponse à la crise.
L’UNSA a voté favorablement à cet avis.
Elle a approuvé toutes les préconisations renforçant l’accès au droit, au soin et à un accompagnement psychologique comme financier des femmes en situation de fragilité.
Elle milite aussi pour l’amélioration de l’accès des femmes aux secteurs technologiques et à des postes porteurs d’avenir et à responsabilité.