Une journée pour promouvoir l’Europe
Fêtée pour la première fois en 1986, le 9 mai est la journée de l’Europe. Elle a pour objectif de célébrer la paix et l’unité, et de rapprocher l’Europe et ses institutions des citoyen•ne•s.
Pourquoi le 9 mai ?
C’est la date anniversaire de la déclaration de Robert Schuman en 1950, considérée comme l’acte fondateur de l’Europe, posant les bases « d’une Fédération européenne indispensable à la préservation de la paix ».
La journée de l’Europe est, avec le drapeau, la devise Unis dans la diversité, la monnaie et l’hymne Prélude de l’Ode à la joie de la 9e symphonie de Beethoven, l’un des symboles de l’Union européenne (UE).
Une journée pour informer et échanger
Chaque année, les institutions européennes ouvrent leurs portes au public pour des visites et des débats et, dans chaque État-membre, les collectivités, associations et écoles notamment, organisent des événements auxquels participent les citoyens.
Avec les restrictions dues à la pandémie de Covid-19, visites et manifestations sont virtuelles et les célébrations de 2020 ont été l’occasion de rendre hommage à toutes celles et ceux qui œuvrent contre la pandémie et pour sortir de la crise.
2021, des engagements majeurs
En 2021, la journée de l’Europe suit le sommet social de Porto les 7 et 8 mai, évènement attendu pour les droits sociaux européens. Il coïncide avec le lancement de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe, qui inaugurera un an de concertation citoyenne à l’échelle européenne.
Ces événements s’inscrivent dans la préparation de la France à la présidence du Conseil de l’UE au premier semestre 2022 avec pour objectif de construire une Europe plus solidaire et plus souveraine.
« L’avenir de la France est en Europe »
L’UNSA considère que l’Europe est une nécessité pour l’économie, une opportunité pour notre modèle social et une chance pour la planète. Elle sera attentive à ce que l’engagement pris par les institutions européennes, d’écouter les citoyens et de donner suite aux recommandations formulées, soit effectif.
L’UNSA attend un renforcement du modèle social européen, qui a prouvé son efficacité comme amortisseur des crises, garantissant notamment des aides aux plus vulnérables, et un programme de la présidence française qui allie relance économique et vision d’avenir.
Rachel Brishoual
Secrétaire nationale de l’UNSA
Article paru dans UNSA Mag 216