Dans son rapport annuel, le groupe d’experts sur le SMIC préconisait de s’en tenir aux règles légales, minimum, pour l’augmentation annuelle du salaire minimum au 1er janvier.

Il atteindra ainsi 1 823,03 euros brut mensuel et 1 443,11 euros net, la règle de calcul lui permettant de gagner environ 0,6 % de pouvoir d’achat.

L’UNSA considère que chaque individu doit pouvoir disposer d’un reste à vivre décent. Or, comme le montre notamment l’indice UNSA du moral des salarié·es de novembre 2025, la situation est difficile pour de nombreuses et nombreux travailleuses et travailleurs.

Pour l’UNSA, le SMIC est un instrument qui permet de lutter contre la pauvreté laborieuse, même s’il n’est pas suffisant et que d’autres facteurs entrent en jeu (temps de travail, durée du contrat…). Il agit également comme un stabilisateur automatique en cas de crise, en limitant la baisse de la consommation des ménages et les effets déflationnistes.

L’UNSA revendique aussi une augmentation du SMIC au-delà de la revalorisation légale pour enclencher une dynamique de hausse de l’ensemble des salaires, via les négociations de branche et d’entreprise. Rappelons que le pouvoir d’achat a diminué en 2022 et 2023 sans qu’aujourd’hui il n’ait retrouvé son niveau de 2021.

Comme différentes études en témoignent, l’impact sur l’emploi d’une augmentation du SMIC est difficile à démontrer. L’UNSA demande donc que le « coup de pouce » soit mesuré mais significatif.

Enfin, l’UNSA souhaite que les allégements de cotisations patronales soient revus afin de limiter l’effet “trappe à bas salaires” et de favoriser la mobilité salariale.

Retrouvez ci-dessous la contribution de l’UNSA, qui a été auditionnée par le groupe d’experts sur le SMIC pour son rapport 2025.

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