La Charte des Nations unies reste le socle d’un multilatéralisme fondé sur le droit et la diplomatie contre l’arbitraire, les rapports de force et la guerre. Pour l’UNSA, ce multilatéralisme – dont l’Union Européenne doit être un moteur – est indispensable pour promouvoir la paix, la justice sociale et un développement économique durable au service des besoins humains dans un partage équitable des richesses à l’échelle mondiale. Il constitue aussi un rempart face aux dérives nationalistes et aux tentations protectionnistes.

Certes, tout n’est pas parfait. Mais à l’aune de cet anniversaire, l’UNSA rappelle son attachement au multilatéralisme comme au tripartisme. Derrière l’ONU, de nombreux organes internationaux œuvrent au quotidien pour des avancées concrètes en matière de santé, sécurité, défense, notamment. L’Organisation internationale du travail (OIT) qui réunit tous les ans en juin à Genève gouvernements, employeurs et salariés en est un exemple : ses normes nourrissent le dialogue social partout dans le monde.

Lors de cette Assemblée générale, plusieurs pays ont choisi de reconnaitre l’Etat de Palestine. En Europe, c’est notamment le cas de la France, de la Grande-Bretagne, du Portugal, du Luxembourg, de Malte et de la Belgique. Au total, 151 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent désormais officiellement la Palestine, parmi lesquels la quasi-totalité des pays africains, sud-américains et asiatiques. Fidèle à ses valeurs, l’UNSA réaffirme son soutien à la solution à deux Etats.

L’ONU et le multilatéralisme ne sont ni morts, ni dépassés. Ils demeurent des leviers essentiels pour bâtir un monde plus juste et pacifique — et l’UNSA continuera de les défendre avec conviction.

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