Selon un récent rapport de la Cour des comptes, depuis 2017, le taux d’emploi des jeunes (15-24 ans) a connu une progression de 6 points. Cela coïncide avec un doublement des financements dédiés aux dispositifs jeunesse, atteignant 7,3 milliards d’euros en 2023.

Cependant, ces progrès ne doivent pas masquer les fragilités persistantes :

● Le taux de chômage des jeunes reste élevé (17,2 %), au-dessus de la moyenne européenne (14,5 %) ;
● Plus de 10 % des jeunes sont aujourd’hui sans emploi, sans formation ni études (NEET) ;
● L’insertion reste fortement dépendante du niveau de diplôme, lui-même influencé par l’origine sociale ;
● Les inégalités territoriales sont marquées, en particulier dans les quartiers prioritaires et les territoires ultramarins.

La stratégie repose sur trois axes – mieux orienter et former, renforcer les liens avec les entreprises, prévenir les ruptures – et onze mesures opérationnelles. Pour l’UNSA, bien que la sanctuarisation du budget des EPIDE, E2C, service civique soit à saluer, la question de la lutte contre les freins périphériques et de la qualité de l’emploi avec la sur-exposition de jeunes aux contrats courts et/ou précaires ne sont pas abordées.

Enfin, pour l’UNSA, l’accompagnement tant dans l’orientation, la formation et dans l’entreprise est primordial pour assurer l’insertion professionnelle durable des jeunes, notamment les plus éloigné.es de l’emploi.

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