A quelques jours de la prochaine semaine pour la qualité de vie et les conditions de travail, 69% des travailleurs interrogés par l’UNSA et Cluster 17 se déclarent inquiets des effets du travail sur leur santé.

S’ils sont 57% à estimer que leur cadre de travail respecte de bonnes conditions de santé et de sécurité, 59% à pensent que leur employeur n’engage pas les actions de prévention nécessaires à la préservation de leur santé physique et mentale.

68% des intéressés affirment que les risques psychosociaux (stress, harcèlement, etc.) ne sont pas suffisamment pris en compte par leur employeur.

Pour l’UNSA, toutes les parties ont à gagner à l’amélioration des conditions de travail, et notamment les employeurs.
Un travailleur qui dispose de bonnes conditions est plus productif, moins absent, plus impliqué, etc.

L’amélioration durable des conditions de travail est également source d’économies pour notre système de protection sociale car elle entraine la baisse des accidents de travail et des maladies professionnelles par exemple.

Cela nécessite la mise en œuvre de plans efficaces de prévention à long terme, suivis et évalués.
Pour être efficients, l’UNSA y insiste : ces sujets doivent être traités avec les représentants du personnel et les travailleurs.
63% des personnes interrogées dans le cadre de l’indice du moral des salariés pensent en effet que leurs employeurs n’écoutent pas assez les salariés et les agents publics pour améliorer les conditions de travail.