Pourtant, depuis des mois, des années même, les personnels ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, l’hôpital public est dans un tel état que ses capacités d’accueil en réanimation sont insuffisantes, ses moyens inadaptés et ses personnels en sous-effectif, épuisés mais toujours mobilisés pour soigner les usagers.
Si l’UNSA regrette une prise de conscience aussi tardive, elle salue cependant la décision d’octroyer une prime aux personnels mobilisés. À ce titre, notre organisation souhaite que cela concerne tous les personnels des établissements et que les modalités de versement soient définies avec les organisations syndicales.
L’UNSA note également la volonté du chef de l’État de mettre en place « un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières » pour l’hôpital.
Là encore, l’UNSA souhaite que ce plan fasse l’objet de négociations avec les organisations syndicales représentatives du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière (CSFPH). C’est pour nous la seule manière pour que ce plan réponde à l’ensemble des préoccupations de l’hôpital, y compris celles de ses personnels.
L’UNSA estime par ailleurs que les organisations représentant les assurés doivent être associées à la construction du plan d’investissement.
L’UNSA se tient d’ores et déjà à la disposition du Gouvernement pour engager ces travaux.
Il est temps de redonner à l’hôpital public et ses personnels tout son sens, être au service de la population pour assurer des soins de qualité pour tous.

Bagnolet le 26/03/2020