Au-delà de l’effet conjoncturel, le CESE a voulu expertiser les raisons profondes de ces tensions, a cherché à les caractériser et a proposé des pistes de réflexion pouvant emporter l’adhésion de l’ensemble de la société civile organisée.

Pour répondre à l’urgence, le CESE préconise donc d’agir sur l’attractivité des métiers par la négociation de branche. La faible rémunération et les conditions de travail difficiles sont l’une des principales causes de tension.

Ces négociations doivent donc aussi comprendre une réflexion profonde :

• sur les rémunérations,
• sur la valorisation pour une meilleure reconnaissance des métiers,
• sur l’accompagnement du transfert des compétences entre secteurs et métiers.

Le CESE préconise également d’agir dès à présent sur la conciliation vie personnelle vie professionnelle en développant l’offre de l’accueil des jeunes enfants ou en accompagnant mieux la mobilité résidentielle.

Tout au long des travaux, l’UNSA a particulièrement insisté pour que l’avis prenne en compte les questions relatives à l’orientation des jeunes et les possibilités qui leur sont offertes de faire des choix, dans un monde en pleine transitions.

L’UNSA a par ailleurs rappelé son attachement à l’École, à son rôle de transmission et de formation des futurs citoyens, leur donnant les clés pour faire par eux-mêmes, des choix libres et éclairés.

Pour l’UNSA, si les causes des tensions peuvent être multiples et les raisons anciennes, agir par la négociation, agir sur les rémunérations mais aussi sur la capacité de choix des jeunes, grâce à un accompagnement, sont des leviers puissants qu’il faut actionner dès à présent, et conjointement.

Ces préconisations, si elles préparent l’avenir, doivent pourtant être mises en place dès à présent, notamment en permettant à chaque jeune de construire son parcours d’orientation dans la durée.

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