Parution de la 5e édition du Baromètre UNSA des métiers de l’Éducation


https://www.unsa.org/318

Communiqué de presse de l’UNSA Education.

Baromètre UNSA des personnels de l’Éducation :
Fiers de leur métier, préoccupés par leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail. Assez sévères sur les choix politiques et partagés sur les thématiques de la « présidentielle ».

Les 31 000 répondants et les 20 000 témoignages « qualitatifs » recueillis donnent à l’UNSA Éducation une idée très précise des souhaits et des craintes, ainsi que de la diversité des collègues qu’elle représente.

Elle les appelle, dans cette période électorale qui s’achèvera avec les législatives, à continuer à « Donner de la voix » et à porter, avec elle, 25 exigences pour l’Éducation.

La 5e édition du Baromètre UNSA des métiers de l’Éducation montre clairement que tout au long de ce quinquennat, seulement un quart d’avis positif aura été exprimé sur les choix politiques faits dans leur secteur. Ce jugement sévère est sans doute dû à la dégradation des conditions de travail et du pouvoir d’achat qui a marqué la période 2002-2012 et que les 5 dernières années n’auront pas compensées malgré les avancées (postes, PPCR*, dégel du point d’indice, ISAE…). S’ils restent massivement amoureux de leur métier (92,9%), les personnels ne sont plus que 77,2% à trouver qu’il a du sens. Ils ne sont que 41,2% à estimer que leurs conditions de travail sont satisfaisantes et seulement 15,1% pensent qu’elles se sont améliorées au cours de la dernière année. Les carrières et le pouvoir d’achat restent les deux autres préoccupations majeu res. Pour l’UNSA Éducation, face à ce malaise durable et profond, il est indispensable que les récentes avancées obtenues soient non seulement maintenues mais que d’autres s’y ajoutent.

Les 10 questions posées sur l’élection présidentielle démontrent que nous ne sommes plus, comme il y a 30 ans, face à un « bloc » des personnels de l’Éducation. Nous pouvons néanmoins en tirer plusieurs enseignements.

La perspective de suppressions de postes est massivement refusée. En revanche, les attentes d’un autre « management » du système prime sur l’exigence des créations d’emplois.

Concernant la rémunération au « mérite » : 3 personnels sur 4 rejettent la notion de mérite « punitif » mais ils sont également 3 sur 4 à vouloir une reconnaissance de l’engagement individuel.

À propos de l’autonomie, une limite est clairement exprimée : celle de l’indépendance totale et du recrutement par les responsables d’établissements. Elle n’est souhaitée que par 1 personnel sur 10. En revanche, l’autonomie comme liberté accrue pour être plus efficace et améliorer la réussite des jeunes est largement attendue.

L’École du tri et de l’orientation précoce est rejetée au profit d’une conception plus humaniste. Il apparaît cependant qu’il reste à construire du commun entre les partisans de la Refondation et ceux des savoirs fondamentaux. L’UNSA cherchera à rendre évidente la compatibilité de ces deux aspirations.

L’émergence d’un vrai parcours « bac-3/bac+3 » est très largement préférée à la sélection ou à une Université à deux vitesses. La cohérence de ce parcours reste à bâtir et sera un des défis des 5 ans qui viennent. Enfin, la concurrence du privé est très rudement jugée, nos collègues alternant entre la volonté de réduire ou supprimer les subventions publiques et un conditionnement plus rigoureux de ce financement.

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