Se protéger ne doit pas signifier renoncer aux soins


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Avec la crise du coronavirus, la peur de se rendre chez le médecin mène à une situation de renoncement aux soins très préoccupante.
 
S’il n’y a en effet pas d’urgence à maintenir un rendez-vous annuel de contrôle chez le dentiste, il est des consultations qu’il ne faut pas négliger. C’est notamment le cas pour la surveillance du nourrisson, de la vaccination obligatoire des enfants ou encore le suivi des patients atteints de maladies chroniques.

Or depuis le début de la crise il y a un mois, l’ensemble des acteurs observe un phénomène de renoncement aux soins qui pourrait, au sortir de la crise du COVID 19, engendrer des conséquences sanitaires inattendues.

Au-delà de la baisse significative du nombre de consultations en médecine de ville, le monde médical observe également une diminution inquiétante du nombre de consultations ou d’admissions pour les AVC et les infarctus.

Les raisons de ces non recours aux soins ne sont pas bonnes puisqu’ils s’expliquent notamment par un accès aux numéros d’urgence (SAMU, pompiers) plus long, une volonté de « ne pas déranger » un personnel médical faisant face à la crise du COVID 19 ou encore par la peur de consulter ou de se rendre aux urgences.

Or la négligence des symptômes d’un AVC ou d’un infarctus, tout comme la minimisation des symptômes d’une maladie chronique peut avoir des conséquences très graves pouvant aller jusqu’au décès.

Pour les médecins, le COVID 19 ne doit pas effacer toutes les autres maladies, et au vu de la forte progression des non recours aux soins depuis le début de la crise, ils craignent désormais une « bombe à retardement ».

Pour tenter d’endiguer cette situation, le Gouvernement, l’Assurance Maladie et les professionnels de santé mettent en place des solutions. L’UNSA soutient un certain nombre de ces initiatives ayant pour objectif de faciliter l’accès aux soins des assurés sociaux.

C’est le cas notamment du remboursement à 100% des téléconsultations, qu’elles soient liées ou non au COVID 19. Pour les zones qui ne sont pas couvertes par un débit internet suffisant, ou pour les personnes âgées, la « Sécu » va plus loin et accepte de rembourser les consultations par téléphone.

Aujourd’hui il est donc important que les patients maintiennent leur suivi auprès de leur médecin traitant ou de leur spécialiste référent.

L’UNSA soutiendra toutes les initiatives qui permettraient de faciliter l’accès à la santé en période de crise sanitaire d’ampleur.

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