Quels métiers en 2030 ?


https://www.unsa.org/2176

France stratégie et la DARES publient une nouvelle étude sur Les métiers en 2030.
Dans un contexte économique compliqué par la crise COVID et le conflit en Ukraine, ce rapport est un outil de prospective détaillé par secteur et par métier.
II pose à nouveau pour l’UNSA les enjeux de formation, de mobilité et d’attractivité.

A partir d’un scénario macroéconomique de référence intégrant notamment les évolutions démographiques, économiques et technologiques, ce sont 1 million d’emplois qui seraient créés d’ici à 2030 dont les deux tiers dans les services.

Les services aux entreprises, ceux d’utilité collective (éducation, santé, action sociale), l’industrie de haute technologie ou à dimension stratégique (informatique, pharmacie…) seraient les secteurs les plus dynamiques.
A l’inverse, l’emploi dans l’administration publique, l’agriculture, l’industrie de basse technologie (métallurgie, plastique) déclinerait.
Chaque année jusqu’en 2030, 760 000 postes seraient à pourvoir, 90% en raison des départs à la retraite, 10% n’étant lié qu’aux créations de postes.

Le rapport classe les métiers concernés en trois catégories : la première caractérisée par de nombreux départs en fin de carrière (agents d’entretien, enseignants, vendeurs…),
la seconde par un nombre très important de créations d’emploi (métiers supports en entreprise, secteur sanitaire, techniciens de maintenance),
la troisième regroupe des métiers jeunes dans l’informatique ou l’industrie.

La persistance de nombreux métiers en tension

Le rapport reconnaît que la majorité des métiers en tension en 2022 (article UNSA mag sur les emplois non pourvus) le resteront en 2030 et connaîtront pour certains une aggravation.
A cet égard, pour l’UNSA, l’attractivité en termes d’amélioration des conditions de travail et de salaires reste une priorité.
Sans tomber dans un adéquationnisme pur, il apparaît évident également qu’il faut amplifier les dispositifs de transition professionnelle, de mobilité géographique, professionnelle et adapter quantitativement et qualitativement l’offre de formation.

L’élévation de la technicité, la demande croissante en diplômés du supérieur (presque un emploi sur deux en 2030) posent aussi la question de la formation initiale.
Enfin, la problématique des départs à la retraite des séniors est un paramètre important de l’étude.
L’éventualité d’un recul de l’âge de départ en retraite annoncé dernièrement et condamné par l’UNSA (Voir article) pourrait « changer la donne » et réviser à la baisse le potentiel de création d’emplois. Notamment au détriment des plus jeunes qui seraient 640 000 à s’insérer dans l’emploi chaque année selon cette étude.

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