A l’heure où la 110ème session de la Conférence internationale du travail s’apprête à ajouter comme 5ème pilier des principes et droits fondamentaux, un milieu de travail sûr et salubre, en Iran, vouloir constituer des organisations syndicales, manifester ou faire grève sont considérés comme des crimes.
La liberté d’association est pourtant l’un des principes fondamentaux qui s’appliquent à tous les membres de l’OIT, même s’ils n’ont pas ratifié les conventions correspondantes.
L’Iran n’en n’est pas exempté.
Les organisations syndicales que nous sommes ne peuvent tolérer cette situation et en appelle aux organisations européennes et internationales, notamment l’OIT, pour promouvoir et faire respecter les principes et droits fondamentaux humains et condamner la répression, les arrestations arbitraires et les sentences de peine de mort.

• L’UNSA soutient le combat des travailleuses et des travailleurs iraniens pour la défense de leurs droits et de leurs libertés et exprime sa solidarité envers toutes celles et tous ceux qui subissent les châtiments de la politique répressive iranienne.

• L’UNSA condamne la répression et les arrestations arbitraires des syndicalistes et des intellectuels iraniens, condamnés pour avoir défendu leurs droits syndicaux ou pour avoir exprimé leurs opinions.

• L’UNSA exige le respect par l’Iran des droits et principes fondamentaux des travailleuses et des travailleurs et la libération des syndicalistes emprisonnés, mais aussi la liberté d’opinion, le libre choix de porter ou non le voile pour les femmes et l’abolition de la peine de mort