Services d’urgences contraints de fermer, déserts médicaux, manque de spécialistes, etc., les difficultés d’accès aux soins s’amplifient un peu plus chaque jour.

Ce phénomène préoccupe fortement l’UNSA car il met en danger la population et occasionne de réelles pertes de chances en matière de santé. Il met également en danger la santé et le bien-être des travailleurs des secteurs concernés.

L’UNSA s’est donc saisi de la « mission-flash » voulue par le président de la République pour adresser ses propositions d’amélioration à court et à moyen termes.
Notre organisation demande :

• La résolution immédiate de quelques 3.000 dossiers de médecins étrangers en attente de reconnaissance de leur diplôme pour pouvoir exercer.
• Le retour des gardes obligatoires de la médecine de ville afin de désengorger les urgences.
• La généralisation des lignes directes médecine de ville/hôpital afin que les médecins puissent directement faire hospitaliser leurs patients.
• La fin de la liberté d’installation pour des médecins libéraux afin de redoter les déserts médicaux. L’UNSA demande aussi que les places en spécialisation (médecine générale, obstétrique, etc.) soient régulées en fonction des besoins de la population.
• Une réelle amélioration des conditions de travail des personnels en augmentant le ratio personnel/patient ou résident, en revalorisant significativement la rétribution des gardes, du travail de nuit, des astreintes, des week-ends et des jours fériés.
• La mise en place d’une politique de prévention des risques professionnels des personnels ambitieuse et financée.

Retrouvez nos propositions en détails :