Arrêts maladie : Sus aux idées reçues !
Une étude menée par le groupe Malakoff Mederic Humanis, fait ressortir que 28% des personnes qui se seraient vu prescrire un arrêt de travail s’arrêteraient moins longtemps que la durée prescrite par leur médecin, voire ne s’arrêteraient pas du tout pour 17% !
Depuis plusieurs années l’UNSA alerte sur ce phénomène car il a un impact non négligeable sur la santé des salariés et des agents de la fonction publique.
Pour l’UNSA, les motifs qui poussent un travailleur à ne pas recourir à la prescription d’un arrêt par son médecin peuvent être enrayés puisque pour 37% il s’agit de raisons financières liées à la perte de rémunération, et pour une autre partie, les raisons sont liées à une mauvaise organisation du travail qui ne permet pas de gérer les conséquences de leurs absences.
Pour l’UNSA, les organisations de travail sont en grande partie responsables de ce phénomène et plus que jamais les 15 revendications de l’UNSA, publiées en novembre 2018, restent d’actualité.
Afin que les travailleurs préservent leur santé en cas de maladie, l’UNSA rappelle qu’elle est pour une meilleure prise en charge et un meilleur accompagnement des salariés et des agents en cas d’arrêt.
A ce titre, notre organisation milite notamment pour la suppression des jours de carence et pour la généralisation prévoyance complémentaire à l’ensemble des salariés et des agents de la fonction publique.