Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail


https://www.unsa.org/2691

L’UNSA mobilisée pour améliorer les conditions de travail.

Chaque année, le 28 avril commémore la journée internationale de la sécurité et de la santé au travail. En 2023, cette journée met en avant le droit fondamental pour les travailleurs du monde entier à pouvoir travailler dans un environnement sûr et sain.

D’après les organisations mondiales du travail (1), près de 2,2 millions de travailleurs dans le monde meurent chaque année dans le cadre de leur travail, soit 5 000 personnes par jour.

Près de 268 millions d’accidents du travail non mortels et 160 millions de nouveaux cas de maladies professionnelles sont également dénombrés dans le monde.

Ces maladies d’origine professionnelle sont bien souvent des cancers provoqués par des substances dangereuses et/ou des conditions de travail pénibles, des affections musculosquelettiques, des maladies respiratoires, etc.

Malheureusement la France n’est pas en reste. En 2021, notre pays comptabilisait 604.565 accidents du travail et 47.398 maladies professionnelles avec arrêt et/ou incapacité.

Au total 1.164 travailleurs ont perdu la vie en raison de leur activité professionnelle (accident du trajet compris).

Pour l’UNSA, ce n’est pas acceptable ! Les travailleurs et les travailleuses où qu’ils vivent, doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement de travail sûr et sain.
L’UNSA au côté des organisations et syndicats de tous les pays se bat pour que cette réalité devienne un droit fondamental.
Ainsi, en France, l’UNSA revendique notamment :

• Une obligation de la prise en compte des risques professionnels auxquels sont exposés les sous-traitants, les intérimaires et les travailleurs détachés dans les documents unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) et dans plans d’actions des entreprises et des administrations utilisatrices. Ces travailleurs sont en effet plus exposés que les autres travailleurs aux risques professionnels.
• Une réelle prise en compte des risques climatiques et environnementaux, et des risques psychosociaux dans les DUERP et dans les plans de prévention des entreprises et des administrations,
• La reconnaissance du burn-out et du bore-out comme maladie professionnelle,
• Un aménagement de fin de carrière pour les travailleurs à partir de 57 ans sans perte de rémunération, ni de droits à la retraite,
• La limitation dans la durée de l’exposition à un métier dit « pénible »,
• La mise en place d’une commission santé, sécurité et conditions de travail dans toutes les entreprises disposant d’un CSE et l’élargissement des formations spécialisées CHSCT dans la fonction publique.
• La mise en place d’une véritable politique publique de prévention et d’éducation à la santé, y compris dans le monde du travail.

(1) Organisation Internationale du Travail (OIT) et Bureau International du Travail (BIT)

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