Minimas sociaux, malades, immigrés : le gouvernement ne s’attaque qu’aux plus vulnérables


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Après s’être attaqué aux plus pauvres, aux retraités et aux malades, le gouvernement s’en prend désormais aux immigrés en cherchant à durcir une nouvelle fois le panier de soins et l’accès à l’Aide médicale d’État (AME).

Pour l’UNSA, il s’agit d’une nouvelle attaque qui, dans un contexte politique incertain, ressemble davantage à une volonté de donner des gages à l’extrême droite qu’à une politique de santé publique.

L’UNSA rappelle qu’en décembre 2023, le gouvernement d’Élisabeth Borne s’était vu remettre un rapport confié à Claude Évin, ancien ministre de la Santé, et à Patrick Stefanini, conseiller d’État. Ce rapport était sans ambiguïté : l’AME est un dispositif utile, nécessaire, qui protège les personnes les plus fragiles et les plus précaires — et, par ricochet, l’ensemble de la population.

Le document démontre notamment qu’il n’existe « aucune consommation de soins révélant des atypismes, abus ou fraudes structurelles ». Autrement dit, il bat en brèche l’idée reçue selon laquelle les migrants seraient des fraudeurs ou des profiteurs qui choisiraient la France pour son système de santé.

Après avoir voulu passer en force sur les franchises médicales et les participations forfaitaires, le gouvernement souhaite faire de même sur l’AME. Ces méthodes, tant sur le fond que sur la forme, sont inacceptables. L’UNSA appelle fermement le gouvernement à retirer l’examen de ces textes et à en prononcer le retrait pur et simple.

Crédit image freepik

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