17 mai : journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.


https://www.unsa.org/1524

 
Depuis 2005, le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. L’UNSA réaffirme ainsi ce jour, son engagement contre les LGBTphobies au quotidien et en faveur de l’égalité des droits.

Cette date symbolique rappelle la décision prise par l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie.

Pourtant, même si la situation s’est grandement améliorée pour les personnes LGBT+ en près de 20 ans, grâce à l’évolution de la législation et aux actions des associations, la période de confinement a malheureusement mis à jour des situations de discriminations et de violences LGBTphobes qui perdurent.

En effet, la période de confinement en France a montré une hausse des violences conjugales et domestiques dont les personnes LGBT n’ont pas été exemptées ainsi qu’une hausse de 48% des propos homophobes tenus sur Twitter (d’après une étude menée par SOS Homophobie).

A cela, se sont ajoutées les situations de rejet de certains jeunes, gays, lesbiennes ou trans, rejetés par leurs familles alors confinées avec eux. Avant le confinement, le Défenseur des droits a par ailleurs publié une enquête qui montre que les jeunes filles et les jeunes LGBT+ sont les plus exposés aux violences intra-familiales.

Dans d’autres pays du monde, la période de pandémie a donné lieu à une recrudescence des discours de haine liant pandémie et homosexualité, comme en Corée du sud, ou encore des campagnes de harcèlement sur les réseaux sociaux et à des « outing » forcés (révélation de son homosexualité), notamment au Maroc. A tel point, que le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a appelé les États et autres parties prenantes des Nations Unies à protéger leurs populations LGBT+ pendant la pandémie de Covid-19.

Si l’UNSA a pris acte de l’annulation des nombreuses marches des fiertés prévues habituellement en juin et permettant de médiatiser des sujets touchant à la haine anti-LGBT et aux politiques de lutte contre ces discriminations, il ne faut pas pour autant que l’année 2020 soit une année blanche en termes de revendications pour l’égalité des droits des personnes LGBT+.

C’est pour cela, qu’à l’heure du déconfinement où le retour en entreprise se fait petit à petit, l’UNSA rappelle qu’en tant qu’organisation syndicale représentative de toutes les travailleuses et tous les travailleurs, elle milite pour une égalité en droits et un cadre de travail inclusif pour les personnes LGBT+.

En ce sens, l’UNSA revendique notamment :

  • l’égalité de traitement de toutes les travailleuses et travailleurs dans leurs entreprises, que ce soit en termes de rémunérations, de parcours et d’évolution de carrière.
  • la mise en place de formations au sein des entreprises et de la fonction publique afin de prévenir les discriminations, notamment LGBTphobes.
  • la mise en place de cadres de travail inclusifs, permettant à toutes et tous d’obtenir les mêmes droits, notamment concernant les familles en termes de congés ou de gardes d’enfants.

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