Les déclarations de François Bayrou sur la dette et le budget s’inscrivent dans une mise en scène pédagogique qui oublie l’essentiel : l’injustice profonde des choix budgétaires actuels et des dernières années.
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Les déclarations de François Bayrou sur la dette et le budget s’inscrivent dans une mise en scène pédagogique qui oublie l’essentiel : l’injustice profonde des choix budgétaires actuels et des dernières années.
Alors que le Premier ministre vient de dévoiler les grandes lignes du projet de budget 2026, l’UNSA dénonce un cap injuste, qui aura des conséquences sociales lourdes pour les politiques sociales, familiales et de soutien à l’autonomie.
Pour l’UNSA, cette proposition est inacceptable. Elle entraînerait un appauvrissement progressif des pensionné·es en diminuant chaque année un peu plus leur pouvoir d’achat, tout en augmentant mécaniquement les impôts des retraité·es.
Le Premier ministre a exposé les pistes du gouvernement pour le budget 2026 et sa méthode pour réduire le déficit et la dette publics. L’UNSA dénonce cette stratégie qui fait reposer tous les efforts sur les travailleur.euses et les ménages modestes.
L’allocution du Premier ministre et de ses ministres promet une année 2026 difficile pour les travailleurs. L’UNSA déplore une vision du travail caricaturale, réductrice et courtermiste.
Le Premier ministre a annoncé hier le doublement du plafond des franchises médicales qui passerait de 50 à 100 euros par an. Sous prétexte d’une hausse de la consommation de médicaments et d’un rôle prétendument pédagogique, cette mesure, déjà mise en œuvre il y a moins d’un an sans effet sur les comportements, apparaît comme un leurre, voire un mensonge.
Les derniers chiffres publiés par l’ Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sont sans appel : en 2023, 15,4 % de la population française vit sous le seuil de pauvreté, soit près de 10 millions de personnes [1], un record sur les 30 dernières années. Cette hausse de la pauvreté marque un tournant après plusieurs années de relative stabilité. Elle frappe de plein fouet les ménages les plus fragiles.
Le Comité de suivi des retraites (CSR) vient de publier son avis annuel. Ce document s’appuie sur les données économiques déjà exposées dans le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR).
Comme le COR, le CSR souligne que le déficit de notre système de retraite est d’abord un problème de recettes et non de dépenses (cf. article sur le COR).